Mortel ou immortel ?

Au fil du temps, l’existence dévoile ses secrets.
Un jour, nous saurons ce que tout ça est réellement.





Pour le moment je dirais : heureusement que l'immortalité de la matière, dont le corps humain, n'existe pas. On dit que la nature est bien faite et la mort en fait partie, partie de l'évolution. Sans elle, sans cette mort, nous serions encore dirigés par les dictateurs d'époque qui continueraient leurs dictatures. Les niveaux d'esprit des civilisations n'auraient pu s'ouvrir comme ils se sont ouverts de génération en génération.

Chaque génération a son lot d'évolution par rapport aux autres générations. On dit que l'on voit mieux de loin, donc l'on comprend aussi mieux de loin. De plus, quand on est jeune, on a la vivacité de l’esprit, le punch, l'envie et autre, que l'on perd avec le temps, qui n'est pas seulement dû à la capacité de notre corps qui s'affaiblit mais de notre esprit qui finit par se lasser en quelque sorte de faire toujours la même chose. Il faut donc inévitablement passer le relais à une nouvelle jeunesse, qui, par sa fraîcheur d'esprit et sa nouvelle vivacité, voudra faire encore mieux et aller encore plus loin que l'ancien et ainsi de suite jusqu'à notre époque de 2009 qui évolue encore et toujours plus vite ; de part leur façon de vivre depuis qu'ils sont nés, dans le nombre d'informations que leurs esprits reçoivent.

A l'époque de nos grands-parents, ils n'avaient pas grand-chose autour d'eux qui leur permettait de stimuler l'esprit, à part taper dans une bille ou sauter sur des carreaux numérotés à la craie. Ils se déplaçaient en charrette ou commençaient à découvrir la voiture. La plupart sortaient à peine de leur ville de toute leur vie.
De plus, les humains d'origine différentes n'étaient encore globalement pas habitués à vivre ensemble, ce qui créait des tensions inutiles.

Aujourd'hui un enfant est à peine né, qu'il est déjà stimulé par l'évolution et la technologie du monde entier. Entre les jeux d'éveil de nouveaux-nés, de télévision, de jeux vidéo, d'ordinateurs, de machines et logiciels en tous genres, de satellites braqués sur le monde, d’apprentissage des livres d'histoire qui ne s'arrêtent plus de grossir au fur et à mesure des années, de grandir avec toutes les origines différentes du monde à nos côtés, ce qui nous paraît aujourd'hui normal...

Ce qu'un quart de nos grands-parents ont mis à comprendre tout au long de leur vie, nous le comprenons aujourd'hui naturellement en quelques années. Le cerveau humain apprend plus facilement quand il est jeune. Au départ neutre, il apprend à être ce que l'évolution a permis à l'homme de comprendre, et c'est cela qui en détermine l'homme de demain.

Par exemple dans les adultes d'aujourd'hui, très peu trient réellement ou correctement les déchets, alors que les adultes de demain le feront correctement et naturellement ayant eu cette éducation depuis toujours. Les nouvelles générations ont leur nouvelle façon de voir, de comprendre, d'interpréter, d'agir... plus facilement et rapidement sur les choses.

Comme disent les anciens, "on ne me refera plus", d'où l'importance du cycle de la vie à la mort et, de la mort à la vie... Ne perturbons pas ce cycle naturel de la vie. Il empêcherait la continuité de notre évolution qui commencerait par stagner puis par redescendre, qui mènerait, au final, à l'extinction de notre vie comme nous sommes en train de le faire avec notre maison la terre, qui n'est plus dans son cycle naturel.

L'immortalité n'est pas naturelle mais pas insurmontable non plus dans le futur pour l'être humain. Si celui-ci ne la contrôle pas en l'autorisant jusqu'à un certain niveau, si celui-ci n'a pas l'intelligence de son utilisation face au cycle naturel de la vie, eh bien le pire resterait à imaginer, ou qui sait ? A un certain stade de l'évolution de l'intelligence, peut-être l’immortalité ferait-elle aussi partie du plan de la continuité de l'évolution. Car chaque perturbation a permis une évolution.

Peut-être que d'ici là, la fusion entre l'esprit et le corps nous semblera aussi naturelle. La fusion est la base de toute existence et de toute évolution. Nous savons que nous utilisons à peine 10% de nos capacités. Notre esprit n'a de liberté dans un corps, que ce qu'autorise la capacité de ce corps même à l'esprit. Par exemple, un perroquet peut parler du fait que son corps, dont sa corde vocale, lui permet de parler. Si un chien possédait, de même, cette possibilité, il parlerait lui aussi.

Donc notre esprit est lui aussi limité à ce que notre corps nous permet. Comme, peut-être, de nous souvenir de nos vies antérieures, de ce qu’il est peut-être en tant qu’esprit, notre réelle vie. Nous serions, alors, déjà IMMORTELS !

Le fait de ne pas se souvenir des choses, nous permet de remettre en cause chaque chose et donc de continuer l'évolution de nos esprits, jusqu'au jour où un corps assez évolué permettra une liberté totale à nos esprits, qui nous permettra d'en changer comme si on changeait de voiture. On pourrait incarner, avec l'évolution du clonage et de la technologie, n'importe quel corps de n'importe quel âge, ou encore un corps robotique relié à un cerveau de matière qui aurait été cloné, étant la base de contrôle pour un esprit. Le corps ne serait alors plus que considéré comme un moyen de locomotion et de sensation qui diffère en tant qu’esprit dans un corps de matière organique et robotique. Nous serions dès lors IMMORTELS, CONSCIENTS de notre esprit dans un corps d’humain ou de robot. Ce qui impliquerait une haute vigilance aux planètes habitées, par rapport à certain esprit malfaisant, qui de plus, est conscient, se permettrait des choses bien pires que ce qu’ont fait tous les dictateurs jusqu’à aujourd’hui. Ce serait pour eux comme un jeu vidéo, qui ressemblerait sans nul doute à GTA (grand theft auto).

De toute façon, il y a toujours eu des mauvais esprits qui, quoi qu’on en dise, sont aussi indispensables à l’équilibre général. Sans la douleur, comment apprécier le bonheur à sa juste valeur, comme désormais nous saurons apprécier cette nouvelle vie d’immortel conscient après avoir subi tant de souffrances dans le monde des hommes inconscients.

Cela nous ouvrirait encore une fois de plus, les portes sur une nouvelle évolution pour nos êtres d’esprit dans notre univers. Tel est peut-être le but actuel de nos esprits, qui tentent de pouvoir permettre à un corps organique dont, celui-ci d’humain, de rendre son inconscient conscient, comme si de l’intérieur nous fabriquions une porte qui relirait directement l’esprit au corps, ou encore, comme si cette inconscience était les barreaux d’une prison où l’on peut voir au travers sans pour autant les traverser.

Alors la conscience serait la clef de cette prison inconsciente qui nous ouvrirait la porte sur la perception de ce que l’on pourrait être réellement et de ce que l’on pourrait aussi faire réellement.

Souvent dans l’humanité, des actions inconscientes ont abouti à des choses énormes qui ont contribué à l’évolution de nos vies, « j’avoue avoir fait ça inconsciemment ». Ces actions-là deviendraient alors normales et nous permettraient d’évoluer encore plus vite, aussi bien intellectuellement que physiquement, comme la télépathie qui serait alors enseignée comme une autre matière dans les écoles etc.

Nous aurons alors dépassé les 10% de nos capacités. La vie est tellement pleine de surprises que tout peut être possible jusqu’à l’inimaginable. Du moins par une partie des hommes, et qui continuent de chercher, de trouver et d’en traduire comme ils peuvent, pour la compréhension de l’évolution aux hommes. Des scientifiques, des inventeurs, des philosophes… Avec ou sans diplôme de grandes écoles. Ce qu’ils disent n’est pris que pour une utopie ou une fiction d’une imagination débordante. "Mais vous n’êtes pas réalistes, vous dites n’importe quoi, vous devenez fous ! Mais redescendez sur terre, ouvrez les yeux" disent-ils en riant.

Eux ont leurs yeux ouverts à proprement dit, mais pas de l’intérieur, celle de leur conscience spirituelle. Comme ils disent, une utopie ou encore une fiction, elle peut l’être ainsi aujourd’hui mais peut être aussi une réalité de demain, et ça on en connaît déjà un rayon sur ce qui semblait impossible autrefois et qui est devenu possible aujourd’hui. Tout est si infiniment infini...

Je ne suis pas une personne qui croit en une bible, en aucune bible ou en un dieu ultime. Pour moi le mot dieu dans un dictionnaire serait la définition de tout ce qui existe, connu ou encore inconnu, du visible à l'invisible, de l'univers, de notre système solaire, de notre terre, de l'eau aux montagnes, des plantes, des animaux, des humains, des microbes... En gros tout, et nous tous sommes dieu, dieu est l'existence, ni plus, ni moins, c’est le tout qui fait tout...

Encore une fois la nature est bien faite, toutes les réponses à nos questions sont tout autour de nous. L'univers est infini, il peut donc y avoir autant d'esprits que l'on veut, il y aura toujours la place pour eux, pour nous en tant qu’esprit qui serait notre vrai 'nous', cette voix, cet esprit qu’on entend en permanence dans notre tête, qui nous permet de réfléchir, d’agir, de lire en ce moment même ces lignes qui défilent devant nos yeux. C’est ça, c’est lui notre vrai nous, l’esprit, l’être que nous sommes réellement et non pas le corps dans lequel nous sommes actuellement.

Et être conscient de ça serait justement l’ouverture de cette porte qui relirait l’esprit au corps, qui alors nous relirait tous les uns aux autres... Nous serions tous liés, nous serions tous des frères, nous serions tous de cet infiniment infini, nous serions tous immortels...

Et comme le démontre magnifiquement bien un certain insecte que nous connaissons tous, depuis toujours, à la réponse de notre question. Aujourd'hui comme une chenille nous avançons, demain comme un papillon nous volerons..


 
 
~sanroman.H~
Publié le : 14/01/2009

 

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Philosophie agréable, ta façon de penser me donne envie d'avoir ce genre de soirée où l'on parle jusqu'à s'envoler loin, trop loin, au point où cela devient douloureux physiquement. J'adore ton article, il m'a donné envie de me remettre à écrire. Bonne continuation.



~Elric~ le 22-01-2009 à 18:46
 

Bel et imposant article ! Voilà matière à réflexion !
En effet, je vais avoir pas mal de choses à écrire.
Tu soulèves le problème de l'immortalité et associes un sens à la mortalité. Je tiens à souligner le fait que si la vie est mortelle (on peut mourir de vieillesse, être détruit par un apport important d'énergie : explosion ou autres) elle persiste depuis plusieurs milliards d'années sur Terre. Ce n'est peut-être pas une vraie immortalité au sens où tu l'entendais, mais déjà c'est pas mal.
De la même manière, je tiens à relativiser cette notion de mortalité en mentionnant l'existence de certains organismes capables de résister au vide spatial, aux radiations extrêmes qui y règnent et aux températures extrêmes. Ceci également peut, pour ma part, être associé à une certaine forme d'immortalité.

Le contexte à présent recentré, je vais maintenant aborder la partie culturelle de ton article.
Tu nous décris la mort comme un moyen de renouveler la pensée. C'est une vision sur laquelle je ne m'étais pas encore penché, considérant l'âge comme moins influent sur l'« esprit » que sur le corps. C'est une vision à méditer car si elle peut être juste, je ne pense pas non plus que toutes les personnes âgées ou les moins jeunes soient incapables de s'adapter au monde qui les entoure.
En effet, sachant que notre cerveau est en permanence, et jusqu'à la fin de notre vie, remodelé par nos expériences.
De la même manière, même si les enfants d'aujourd'hui sont capables d'avoir un esprit d'adaptation plus exprimé, je ne pense pas que les abrutir avec la technique soit la meilleure manière de faire avancer le monde. La télé et les médias apportent des informations et du savoir, mais encore faut-il choisir la bonne chaîne. Aller à la bibliothèque n'est pas forcément le premier réflexe d'un enfant...
Mais je suis du même avis que toi en disant que dans chaque génération, il y a l'espoir de voir apparaître quelque chose de meilleur.

Tu fais ensuite une transition plus spirituelle en supposant que l'esprit, notre âme, est un vecteur d'immortalité. On ne peut malheureusement pas trop savoir...
De plus, et désolé si je me montre dur à ton égard, j'avais posté un article visant à expliquer que considérer que nous n'utilisions que 10% de notre cerveau était peu pertinent et demandait à mieux définir cette affirmation. Ce qui est sûr, c'est que nous avons à notre naissance environ 100 milliards de neurones, que nous en perdons environ 1500 par heure, nous en laissant à la fin de notre vie un bon 95 milliards. De la même manière, lors de la neurogenèse chez l'embryon, nous en développons beaucoup plus que ce dont nous aurons besoin par la suite.
Il ne faut pas oublier que les cellules gliales auraient aussi un rôle à jouer dans notre cognition. Et au final, chaque zone de notre cortex se voit attribuer une fonction. Il n'y a pas 90% de notre surface corticale inactive... et ça s'appelle une mort cérébrale.

Tu présentes ensuite une explication qui consiste à avoir une âme immortelle douée d'oubli, mais, personnellement, je n'ai jamais pu vraiment y voir là autre chose qu'un simple moyen de soutenir sa propre hypothèse.

Je m'excuse, mais je vais encore apporter une contradiction -je ne prétends pas avoir raison mais je cherche plutôt à apporter un contre-poids à ta vision qui est évidemment respectable et dont je ne remets pas en cause la justesse. Tu trouves qu'on évolue vite, et moi je dis : peut-être. Mais le fait-on dans le bon sens ? Il y a certes de plus en plus de Sages, mais qu'en est-il du nombre des gens qui n'ont pas la chance de le devenir ? La balance ne penche pas forcément là où on le pense...
D'un point de vue évolutif, un virus ou une bactérie évolue bien plus rapidement que nous...
Alors, ne nous surestimons pas.

Tu dis ensuite : « tout est si infiniment infini ». Que veux-tu dire ? Si je reprends la notion de mortalité nécessaire que tu développes au début, je ne dirais pas ça...

Allez, une dernière remarque sarcastique (après, tu vas me haïr...) : un papillon est-il vraiment plus sage qu'une chenille ? La métaphore sous-jacente vise à atteindre la liberté totale et le détachement de tous nos besoins terrestres. D'accord, mais qu'est-ce que la liberté totale ? Existe t-elle ?

Voilà, je te félicite en tout cas pour ton article ! Il fait bien réfléchir et pose un certain nombre de problèmes qui seront toujours au centre des questions humaines.
Oui, peut-être un jour comprendrons-nous. Peut-être qu'un jour arriverons-nous à mettre le doigt sur ce qui fait que nous ne comprenons pas vraiment d'où nous vient notre conscience.
Mais peut-être que ces questions n'auront jamais de réponse et ne sont qu'un luxe permis à notre espèce. Espèce qui est effrayée par l'idée que tout finira un jour et que tout n'avait pas nécessairement de sens.



~Austin~ le 23-01-2009 à 10:24
 

Merci Elric pour ton message ma foi très sympathique . Bon je n’en dirais pas autant pour Austin et ses remarques ! Je te haïssais déjà avant même que tu ne le dises toi-même dans ton message !!! )) Je plaisante bien sûr ! Rien ne vaut les critiques des personnes inconnues aux personnes amicales qui peuvent avoir un jugement plus souple pour bien sûr être sympa. Merci donc pour avoir pris le temps de lire et d’avoir en plus laissé un commentaire. Moi qui en plus me connectais de temps en temps directement sur le texte, qui du coup, ne me permettait pas de voir qu’il y avait eu deux commentaires au moment où je l’avais posté ! Mais voilà que je les découvre enfin ! 1 an et demi plus tard ! )) !!!

Enfin bon, comme il est déjà dit, mieux vaut tard que jamais ! Ce qui du coup arrange bien mon affaire. Revenons au vif du sujet pour pouvoir enfin répondre d’une manière plus approfondie du thème, aux commentaires palpitants de mon collègue esralien Austin .
Pour commencer je tiens à dire que mon écriture se transcrit de la vision que je me fais au cours de ma vie dans ce monde. De tout ce que j’entends, vois, ressens et ai vécu de mes expériences bonnes et mauvaises. Ce que je veux dire c’est que je donne ma vision des choses d’une manière philosophique sans pour autant avoir fait aucune étude philosophique de ma vie et autre grande thèse dans le domaine scientifique. Je m’en sers aussi par rapport à ce que je peux voir dans des documentaires mais d’une manière partielle. J
e ne pense pas qu’on puisse concrètement avancer sur un sujet en se basant sur des critères prédéfinis qui visent le sujet directement, car chaque chose provient d’autre chose qui donc les relie d’un ensemble qui peut être vu et compris plus correctement dans sa globalité, comme pour la relativité de la lumière aux temps perçue par l’homme de la terre (ou de l’espace) qui sera différente alors qu’il s’agit de la même lumière.
A regarder de trop près on en oublie que c’est de loin que l’on voit le mieux. Ce qui me rappelle d’ailleurs l’énigme "en sortir" dans le livre de l’esra de Bernard Werber qui demande comment relier neuf points avec quatre traits sans lever le stylo. La solution était donc de prolonger les traits hors du cube formés par les quatre points pour réaliser la solution. Qui en plus avait laissé comme moralité : pour comprendre un système, il faut... s’en extraire.

Place à tes remarques. La première : quand je parle de l’immortalité de nos êtres “de nos vrais êtres à mon sens“ je parle de l’esprit ou d’une autre nomination d’une source d’énergie pure ou encore d’une autre source qui nous est encore inconnue étant encore une fois de plus, d’une manière générale trop terre à terre renfermés dans notre cube de neuf points. Et non pas de l’immortalité d’un seul corps humain. Sinon pour l’immortalité à proprement dit, tu parles de certains organismes capables de résister au vide spatial... Ce qui pouvait, pour ta part, être associé à une certaine forme d'immortalité. C'est-à-dire qu’il ne meurt jamais ? Non ? Ce qui me ferait dire que si un organisme arrive à cela, sans nul doute que ça augmenterait le pourcentage d’une possibilité d’immortalité d’une énergie ou nominément d’une autre source toujours inconnue au bataillon.
De plus, notre esprit ou cette source peut être et est même sûrement bien plus puissante qu’on pourrait le croire, n’ayant “peut-être“ pas accès à notre ressource étant limité par le corps humain. Comme quand on voit aujourd’hui en matière de technologie matérielle que par exemple, plus un téléphone portable est petit plus il est puissant. Ou encore toutes ces bombes compressées de leurs atomes ou de je ne sais quoi de nucléaire et qui pourrait détruire la planète en un rien de temps c’est pfouuuuuuu, hallucinant ! Alors il est clair que notre esprit pourrait largement être un concentré d’énergie ou autre compressé dans ce minuscule corps d’humain à l’échelle de l’univers. Ce qui rejoint ma notion de tout est si infiniment infini que tout peut être possible jusqu’à l’inimaginable !

Après pendant que j’y pense à la notion de l’être ou ne pas être, je ne pense pas que le "ne pas être" soit possible parce que sinon cette même question ou réflexion ne serait même pas posée du fait de ne pas être, donc inexistant. Voilà, je commence à m’enflammer et à partir loin )). Je vais essayer de répondre rapidement aux autres remarques.

Quand je parle des nouvelles générations qui s’adaptent plus rapidement à ce qui nous entoure, je le dis d’une manière générale. Après bien sûr que les plus âgés sont tout aussi capables de s’adapter comme les plus jeunes ne le sont pas pour autant etc.
Pour ce qui est de la technologie, tout est à chacun de s’en servir à bon escient. S’en abrutir ou pas.

Place aux 10 % utilisés sur nos capacités globales dans un corps humain. Qui est aussi je suppose calculé sur la moyenne générale. Certains sont déjà au-dessus et d’autre malheureusement encore en dessous. Quant à ceux qui sont donc aux 10 % sont ceux qui sont comme tout le monde aujourd’hui à notre époque de 2010, autrement dit à l’échelle du temps de notre existence comparé à l’univers à peine une demi-seconde. En gros, pas encore grand-chose ! Mais à côté de l’état primitif c’est mieux. Il nous permet plus que d’utiliser nos bras, nos jambes mais surtout notre réflexion, cette faculté de pourvoir réfléchir, d’analyser, d’inventer, de construire, en gros, toutes ces choses-là qui font qu’on en est à la marche des 10 %, qui est déjà à notre niveau très bien.
Ces 10 % comprennent les facultés contrôlées directement par notre esprit ou pour ceux qui préfèrent par notre cerveau. Et non pas les milliards de neurones et autres cellules gliales... Comme simplement notre cœur, ce n’est pas nous qui le contrôlons directement. Il ne fait donc lui non plus pas partie de nos 10 % d’aptitudes.

Donc ensuite tu me parles de mon explication qui consiste à avoir une âme immortelle douée d'oubli. Je dirais plutôt douée d’incapacité cérébrale ou encore d’incompatible actuelle. C’est comme pour un ordinateur, notre corps n’est pas encore assez développé. Et malheureusement ce n’est pas aussi simple et aussi rapide d’évoluer un corps organique qu’un corps robotique. C’est donc pour ma part qu’un constat des choses qui m’ont amené à penser ça et non pas un simple moyen de soutenir ma propre hypothèse. J’ai longtemps été sceptique sur toutes ces choses-là, et à force de penser à tout un tas de choses, il y a une logique qui en ressort et qui fait que, ça pourrait être plus que possible. Maintenant je ne suis personne pour affirmer quoi que ce soit, je dis juste que c’est ce que je pense.
Pour le fait d’avancer vite et dans le bon sens oui ou non. Je pense qu’il est aussi vital d’avancer dans le bon comme dans le mauvais. L’un ne va pas sans l’autre. C’est comme une batterie sans + et – elle ne marcherait pas, c’est le Yin et le Yang.

Surtout que dans l’histoire de l’humanité ce sont surtout les pires choses qui nous ont forcés à voir plus loin et repousser nos limites dans notre évolution. Beaucoup de technologies ont été inventées à cause, mais par la suite grâce aux guerres.
Quant aux points de vue évolutifs, d’un virus ou d’une bactérie qui évolue bien plus rapidement que nous... Elles sont en effets pour nous des virus et bactéries, mais nous en tant qu’êtres humains pour la terre et l’univers ne sommes-nous pas non plus des virus et bactéries ? Qui plus est d’un niveau supérieur à celle-ci. Alors dans ce cas, peut-être que malgré la façon de nous voir nous ne nous sous-estimons pas plutôt. Ce qui est tout aussi dangereux sur la répercussion de nos actes inconscients comme sans aller chercher bien loin à notre destruction écologique planétaire, mais qui une fois de plus nous force à développer de nouvelles énergies accroissant une fois de plus notre évolution acquise pour notre planète et futures autres planètes...

L’être humain fait énormément de choses sans réellement les contrôler. L’être humain possède d’énormes pouvoirs au sens du terre à terre de tout ce qu’il invente mais sans avoir réellement conscience de l’impact que ça peut réellement avoir. Dans un sens c’est aussi bien sous le sens que c’est aussi grâce à ça qu’on avance sans la peur de savoir qui nous empêcherait alors d’avancer et donc d’évoluer. Ouais, la logique là-dedans n’est pas toujours sur le coup aussi logique , mais je reste aujourd’hui quoi qu’il arrive plus qu’à jamais positif sur l’avenir...

Pour le “tout est si infiniment infini“ et pour encore une fois dans ma vision des choses que tout est possible et même par rapport à la mortalité d’un corps, si un esprit est immortel et qu’il peut ce réincarner dans un corps humain autant de fois qu’il le souhaite, il en devient par ce biais indirectement immortel, tout dépend en faite dans quel relative on se place face à cette vision d’immortalité corporelle liée ou non à l’esprit.
Pour ta dernière remarque sarcastique : un papillon est-il vraiment plus sage qu'une chenille ? La métaphore sous-jacente vise à atteindre la liberté totale et le détachement de tous nos besoins terrestres. D'accord, mais qu'est-ce que la liberté totale ? Existe t-elle ?“ : En fait quand je dis cette phrase (comme une chenille aujourd’hui nous avançons... Comme un papillon demain nous volerons...) je ne pense pas à tout ça, que le papillon est plus gentil ou non que la chenille et autre liberté totale. Tout le monde possède ses propres règles, ses lois naturelles, qui doivent aussi être dans l’autre monde des esprits en parallèle au nôtre.
Non, j’y vois là plutôt une preuve vivante qu’un esprit dont celui-ci d’une chenille se retrouve dans un autre corps dont celui d’un papillon. Ce qui rejoint que le papillon ne peut pas être plus gentil ou non qu’une chenille étant le même être spirituel. Et de là j’en déduis que si cet esprit peut changer d’un de ce petit corps à l’autre, il est tout à fait possible et logique que notre esprit en soit de même capable. Ce qui renforce donc la possibilité du détachement entre le corps et l’esprit, ce qui rend alors le corps bel et bien mortel mais notre esprit lui immortel à notre réelle existence dans notre véritable monde, ou encore espace-temps, ou univers originel en parallèle à celui que l’on connait tous et qui nous fascine tant par ses découvertes et ses énigmes...

Pour finir sur ta dernière phrase :“Espèce qui est effrayée par l'idée que tout finira un jour et que tout n'avait pas nécessairement de sens. “ Dans le cas où bien sûr ma vision des choses serait vraie. Nous n’aurions plus à avoir peur que tout finisse un jour, à par l’échec de n’avoir rendu possible la passerelle d’un esprit à un corps organique tout en conservant ses pleines capacités dont la conscience d’être ce qu’il est réellement. Mais bon, même si on échoue là, on recommencera ailleurs. Ce qui est par ailleurs déjà l’un des points forts en tant qu’être humain, qui pour le coup cette ambition ne nous viendrait-elle pas inconsciemment d’ailleurs ? De notre subconscient libérant comme il peut plus de conscience à notre conscience étant conscient de ce qui se passe réellement ? Qui sait ?

Tout est si infiniment d’un infini possible... En tout cas, j’aime à croire que tout ça soit vrai et que tout est nécessairement un sens, enfin presque tout parce que rien ne peut être parfait ! A moins que la réelle perfection ne soit le contraire de ce que l’on pense !? Tous est encore une fois de plus une question de relativité… Mais pour le moment comme on le dit très bien de notre point de vu terre à terre “la nature est bien faite“, alors je pense que l’univers et plus infinité qu’il ou elle en soit tout aussi bien fait(e)… Que ce soit pour nous-mêmes ou encore pour quelqu’un ou quelque chose d’autre…

Bref, ça va trop loin pour nos cerveaux de simples citoyens terrestres, qui doivent malgré nous sans plus d’information du dessus en rester pour le moment sur le mystère...
Bon bah voilà, c’est enfin posté . J’avoue m'être enflammé sur la longueur du message mais j’espère Austin que tu n’as pas mal pris ce que j’aurais pu dire en réponse à tes commentaires. D’ailleurs je t’en remercie car par ce biais ça m’aura permis d’être plus clair d’une manière écrite sur le fond de ma pensée sur le sujet. Maintenant j’imagine que tu vas vouloir renvoyer la balle, ou pas . Alors je te dis à plus ou bonne continuation à toi. Salut. Signé un simple humain ou encore microbe ou...


~sanroman.H~ le 29-08-2010 à 00:06
 

En y réfléchissant, l'Homme doit être mortel, car par rapport à une montagne sa vie est courte, donc tout doit être rapide.
C'est vrai que dans la plupart des histoires fantastiques, les elfes sont des êtres immortels, et par conséquent ont une notion du temps différente. Certaines espèces ne dorment pas même ! Donc ils vivent beaucoup plus au ralenti. Les humains à côté d'eux sont de véritables fourmis frénétiques. Ce qui fait que les elfes font moins d'enfants, et donc possèdent moins de soldats et perdent les guerres face à eux...
D'accord ce n'est que de la fantaisie, mais la théorie se tient, non ?


~Elfe-avariel~ le 17-09-2010 à 23:38
 

Bien ! Un peu de créativité ne nuit pas.
Pour faire court, les deux points qui m’ont interpellé :

1er : " De toute façon, il y a toujours eu des mauvais esprits qui, quoi qu’on en dise, sont aussi indispensables à l’équilibre général. Sans la douleur, comment apprécier le bonheur à sa juste valeur.. "

En quoi ce qui "est" ne serait pas assez suffisant à la vie (cette "chance" qui nous est à tous offerte)...

2e : " Je ne suis pas une personne qui croit en une bible, en aucune bible ou en un dieu ultime. Pour moi le mot dieu dans un dictionnaire serait la définition de tout ce qui existe, connu ou encore inconnu, du visible à l'invisible, de l'univers, de notre système solaire, de notre terre, de l'eau aux montagnes, des plantes, des animaux, des humains, des microbes... En gros tout, et nous tous sommes dieu, dieu est l'existence, ni plus, ni moins, c’est le tout qui fait tout... "

En "critiquant" (sens philosophique du terme) ceci, je tien juste à faire part de mon opinion et rien d'autre =)

Et si au lieu d'être comme tu nous le proposes "tout et tous", Soit chaque subjectivité, Dieu ne serait-il pas l'objectivité, qui ne faiy que suivre une conscience universelle (qui est et a toujours été)...

Bonne continuation et Merci pour cet article !!


~TimJahKlein~ le 02-02-2012 à 03:43
 
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