Robe de mariée

Couleur de la robe de mariée


Le blanc de la robe de mariée fut pendant longtemps pour les jeunes femmes un moyen de montrer la pureté de leur conduite antérieure. La robe blanche était une récompense à la fois morale et sociale, pour celles qui arrivaient vierges au mariage. Dans certains cas, si la récompense était usurpée et la morale bafouée, l'image sociale quant à elle restait sauve.

Le blanc ne désignait en aucun cas quelqu'un d'innocent, mais plutôt naïf, voire candide, mais désignait un lis virginal, pur et offert.

Cette mode du blanc n'est pourtant pas antérieure à la fin du XVIIIème siècle, et ne s'est imposée vraiment qu'au XIXème siècle, où elle est devenue une valeur bourgeoise, même si elle s'est largement diffusée dans toutes les classes de la société, y compris dans la société paysanne.

Auparavant, dans le monde rural, les mariées n'étaient pas vêtues de blanc mais de rouge, et ce pendant de longs siècles. Le blanc était certes le symbole de la pureté et de la virginité, mais il ne faut pas croire que le rouge désigne alors une femme ayant perdu son hymen.
Le rouge s'explique par ce simple fait : la jeune épouse devait non pas afficher sa virginité le jour de son mariage, mais revêtir sa plus belle robe.
Or, cette plus belle robe était presque toujours une robe rouge, pour des raisons liées à la chimie des colorants et aux techniques tinctoriales de l'époque.
Jusqu'au XIXème, en effet, la teinturerie artisanale, travaillant presque exclusivement avec des colorants végétaux, a toujours eu beaucoup de difficultés pour bien faire pénétrer les couleurs dans les fibres du tissu. Ces couleurs étaient donc rarement " grand teint ".

 
 
~Elfe-avariel~
Publié le : 08/10/2007

 

En cas de conflit avec cet article (problème de droits d'auteur, etc.) vous pouvez en demander la suppression auprès d'un administrateur du site.

Il faut être membre du site afin de pouvoir débattre autour d'un article.