L'homme, un animal comme les autres

Autorégulation, conservation de l'espèce, instincts... A part la capacité d'anticiper l'avenir, l'homme est soumis aux mêmes contraintes internes que ses autres colocataires terrestres.


L'être humain se considère comme supérieur à l'animal à tous les niveaux. Il a tort, selon moi, au moins sur quelques points :

L'instinct:

les instincts animaux de base sont les suivants : conservation (de soi et de l'espèce), reproduction (de ses propres gènes et de l'espèce en général) et domination (du chef de meute de loups à la femelle dominante du troupeau d'éléphants, c'est un instincts qui aide les 2 précédents). Et quand on voit ce qui prévaut dans le monde actuel, tout y est : le sexe, le pouvoir et l'argent.

Le sexe est très directement dû à l'instinct de reproduction ; qu'il soit divertissant (prostitution, sex-toys et autres) ou criminel (délinquance sexuelle), tout vient de ce qui pend entre les jambes des hommes. Et la cruauté de certains conflits pourrait aussi s'expliquer par celle des mères : on sait que la seule chose plus dangereuse qu'un mâle solitaire, c'est une femelle avec des petits. Demandez à une femme ce qu'elle ferait à un violeur récidiviste, vous aurez un bon aperçu de ce dont l'être humain est capable... Il ne faudrait pas tout mettre sur le dos des hommes non plus !


L'argent est une version humaine de l'instinct de conservation ; que ce soit pour faire le nid (acheter une maison), capturer des proies (acheter à manger), plaire aux femelles ou éviter les rivaux, l'argent ne sert qu'à remplacer le muscle ou le patrimoine génétique.


Et quant au pouvoir, ce n'est qu'une version humaine de l'instinct de domination : le pouvoir du chef de meute, qui se garde les femelles les plus attirantes, les meilleures parties du gibier (où on reparle des salaires des grands patrons), et le pouvoir de décider où ira la troupe le lendemain.


Autorégulation:


Il semblerait qu'avant le 19ème siècle, l'humanité s'autorégulait plutôt efficacement : entre les guerres sanglantes, les épidémies meurtrières et les famines chroniques, on ne s'en sortait plutôt pas mal. La démocratie et la médecine sont venues chambouler cet équilibre (comment peut-on appeler autrement une situation où la population n'augmente que faiblement ?), et nous sommes partis dans la croissance vertigineuse, source de tous les problèmes en ce moment. D'autant qu'avec l'argent, les meilleurs ont cessé d'être les moteurs de l'évolution.

Aujourd'hui, maintenant qu'on sait que le monde n'est pas infini, comme on le pensait jusque-là, il faudra se réinventer un équilibre en accord avec notre environnement. à base de contraception et d'éducation, sans aucun doute.

Il est à mon avis temps de se dépêcher, parce qu'un virus mortel pourrait faire aussi efficacement ce que la contraception et l'éducation pourraient faire. Et honnêtement, si j'étais un virus, je m'intéresserais de très prêt à la seule espèce terrestre qui continue à proliférer, alors que toutes les autres s'éteignent...

Pour conclure je dirais que notre intelligence supérieure est tout de même bien moins importante qu'on ne le dit.
Selon moi, ce qui fait que l'homme est homme, c'est la capacité d'imaginer le futur, et d'agir pour qu'il se transforme en présent !

 
 
~Ecosyl~ Publié le : 25/04/2009

 

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Outre le fait qu'il est maintenant avéré que de nombreuses espèces animales possèdent des formes de communication avancées, il est certain que l'être humain sait se distinguer parmi elles comme une des plus à la pointe de ces formes de communication dans son monde connu.
À la surface de l'iceberg flottent les satellites, les relais radio et autres terminaux de transferts, mais on oublie souvent à quel point l'espèce humaine est capable de se différencier de l'animal par son génie à transmettre une somme d'informations complexes d'individu en individu par la parole.
La parole humaine est une capacité biologique unique, que nous avons gagné au fil de notre évolution et qui fait de nous, malgré tout, des animaux intéressants.

~valentin de majipoor~

 

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