Histoire Suisse

Un épisode trop peu mentionné !


La Suisse, nous le savons, existe depuis 1291 par le pacte d'entraide entre les 3 cantons de Uri, Schwytz et Unterwald (ce dernier étant aujourd'hui scindé en deux demi cantons : Obwald et Nidwald). Le serment du Grütli qui en découle ne fut fait que 20 ans plus tard sur les plaines du Grütli au bord du lac des 4 Cantons.

Depuis ce jour, la Suisse n'a pas cessé d'accroître principalement sa force économique mais également sa puissance militaire.
Si bien qu'à un moment donné, l'armée Suisse était considérée comme la plus puissante d'Europe !

Mais alors, pourquoi est-elle aussi petite, la terre helvétique ? Et bien parce que cette puissante armée ne servait qu'à défendre les frontières établies, et non à la conquête de nouveaux territoires. Plusieurs fois, les armées de France, de Prusse et d'Autriche ont tenté vainement de conquérir ce territoire, mais le peuple Suisse, armé d'une force exemplaire et d'une volonté acharnée, défendit avec courage les frontières helvètes.

C'est en l'an 1515 que s'achève ce prestige militaire par la défaite de la bataille de Marignan contre l'armée de France. Cette défaite a été provoquée non pas par un affaiblissement des troupes, mais par un manque d'effectif ; à ce moment là, plusieurs réformateurs protestants sillonnaient l'Europe et la Suisse pour prêcher leur foi, au point que l'armée s'est littéralement coupée en deux : d'un côté les catholiques, de l'autre les protestants. Lors de la déclaration de guerre de Marignan, une de ces moitié décida de déserter, si bien que l'armée Suisse, inférieure en nombre, ne put défendre suffisamment la frontière.

Charlemagne avait déclaré : j'ai gagné, mais si toute leur armée avait été là, je battrais actuellement en retraite...
Si bien qu'au lieu d'instaurer sa volonté totale au peuple Helvétique, il décida de prendre le contrôle dans une certaine mesure, en laissant une liberté relative au peuple suisse.

Par la suite, l'armée va gentiment s'amoindrir et bon nombre de soldats partiront comme mercenaires dans les armées de France, d'Allemagne et d'Angleterre pour y servir et gagner de l'argent. Un corps spécial sera formé et existe encore pour la protection du Pape au Vatican : les 500 ans du corps des gardes suisses ont été fêtés récemment.

Actuellement, l'armée Suisse a un statut de milice, mais comporte, malgré des effectifs légers, un matériel de pointe et dispose d'une formation militaire poussée et de qualité.

Source: manuel d'Histoire suisse (à l'usage du peuple)

 
 
~Le Philosophe~
Publié le : 04/05/2007

 

En cas de conflit avec cet article (problème de droits d'auteur, etc.) vous pouvez en demander la suppression auprès d'un administrateur du site.

Il n'y aurait pas une petite erreur à la fin de l'article ? Ce ne serait pas plutôt François Ier à la place de Charlemagne ?
Sinon c'est un bon article !


~jamesB~

 

Un jour, j'étais avec un Suisse au barrage de l'Hongrin, au-dessus de St-Maurice et une montagne s'est carrément ouverte en deux ! Il en est sorti plusieurs avions de chasse. Mon camarade me dit alors que plusieurs montagnes étaient ainsi " secrètement " creusées et pourvues de sites militaires.


~maestro~

 

Il faut être membre du site afin de pouvoir rajouter un complément d'information sur un article.