Wolfgang Amadeus Mozart

Mozart est sans nul doute le compositeur classique le plus renommé au monde. Mais bien des éléments de sa biographie sont déformés, exagérés ou inventés, de par les mythes qui entourent sa vie de génie. Voici une biographique que je considère d'un bon oeil...


W.-A. Mozart est né à Salzbourg, en Autriche en 1756. Issu d'une famille de 7 enfants dont seuls lui et sa sœur aînée Marie-Anna survécurent, Mozart démontre très jeune un talent plus qu'incroyable pour la musique. Si bien que son père, Léopold Mozart, éduqua ce dernier d'une façon peut conventionnelle ; ainsi, à 3 ans, Wolfgang maîtrisait le clavecin. A 4 ans, ce fût le violon. A 5 ans, il composait ses premiers menuets. A 8 ans, il composa toute une symphonie.

Léopold emmenait son fils dans toute l'Europe, afin de montrer les talents de ce dernier aux grands monarques et à la haute société. Partout, on parlait de "L'Enfant Prodige".

A 16 ans, Mozart s'éprit d'une jeune femme du nom d'Aloysia Weber. Tous deux se perdirent de vue, Mozart étant constamment sur les routes d'Europe. Lorsque celui-ci revint quelques années plus tard, les sentiments d'Aloysia s'étaient estompés. Il déménagea à Vienne et s'installa malgré tout chez la famille Weber ; il s'éprit alors de la sœur d'Aloysia, Constance, qu'il épousa peut après. Ol aura 7 enfants avec elle, mais 5 d'entre eux moururent très tôt.

A Vienne, Mozart devint "relativement" populaire. Certes, sa musique était appréciée du public viennois, mais demeurait en grande partie incomprise (l'Empereur de l'empire Austro-hongrois Joseph II déclara une fois à Mozart après la représentation d'un opéra que celui-ci comportait "trop de notes"...), à la différence de Prague, ville dans laquelle Mozart se rendit plusieurs fois pour y faire jouer ses œuvres. Le public praguois adorait Mozart. Mais celui-ci n'aurait pas pu se faire entretenir dans cette ville, car on disait, et c'était effectif: "Vienne la riche, Prague la pauvre"...

A vienne, Mozart devint compositeur pour l'empereur, mais pas compositeur officiel de la cours, ce poste étant alors occupé par l'illustre compositeur Antonio Salieri ; ce dernier, dès l'arrivée de Mozart, vit en lui un rival de haute taille ; Salieri était parfaitement conscient du génie de Mozart, et malgré sa jalousie, l'admirait et comprenait sa musique.

Salieri tenta, diton, de saboter la première représentation de l'opéra "Les noces de Figaro" Mais Salieri n'a jamais tenté de tuer Mozart, de quelque manière que ce fut (contrairement à ce qui est dit dans le film Amadeus...).

Mozart était extrêmement dépensier et coureur de jupons ; sa femme le tolérait, mais n'en était pas moins malheureuse. Mozart se sur endetta auprès de bon nombre de citoyens de Vienne et environs ; ses amis l'abandonnèrent peu à peu, voyant que celui-ci sombrait dans la pauvreté (n-d-a: voilà ce que c'est les amis ; ils sont là quand tout va bien, et dès que ça va pas, tout le monde nous tourne le dos, et il faut affronter seul ses problèmes...).

Bien que Mozart eut quelques élèves, il dépensait plus que ce qu'il ne gagnait. Parallèlement, Mozart déclara à l'empereur, qui l'employait au Théâtre National, que sa musique ne devait pas être réservée uniquement à la classe bourgeoise mais également au peuple, et donc il demanda l'autorisation de donner des représentations dans les opéras populaires. L'empereur refusa catégoriquement, et Mozart déclara que dans ce cas, il ne lui serait plus possible de composer pour la cours. C'est ainsi qu'il se coupa ses ailes de survie financière.

Mozart tomba malade. Dans cette période, un mystérieux personnage vint lui commander une Messe de Requiem (messe pour les morts), à composer dans un temps limite. Ce dernier déclara qu'il serait bien payé. Mozart œuvra donc sans relâche à cette composition. Plus il composait, plus il sentait que la fin de sa vie était proche. Alors il prit conscience de l'injustice de son sort : " Moi, le génie musical Wolfgang Amadeus Mozart, je vais mourir si jeune, alors que j'ai tant encore à accomplir? Dieu, pourquoi? Vous êtes cruel et injuste!". Tels étaient les mots de Mozart ; sa Messe de Requiem le démontre par ailleurs très bien ; ce Requiem est un cris de désespoir, une bataille contre Dieu, musicalement, cela se ressent.

Toutes les messes de Requiem des différents compositeurs ont les mêmes paroles ; elles sont simplement mises en musique différemment. Le passage de ces paroles où l'on s'adresse à Dieu en disant: Merci pour cette vie qui fut vraiment superbe, Mozart ne le fait durer qu'une mesure et demie !

La dernière pièce que Mozart composa fut Hostias, partie du Requiem. Il mourût donc de froid et de maladie dans l'indifférence générale. Seuls quelques amis restés fidèles ainsi que sa femme furent présents aux funérailles. Mozart fût ensuite jeté dans la fosse commune du cimetière de Vienne. C'est son ami et élève Süssmayer qui achèvera de composer le Requiem de Mozart.

Plus tard on apprendra que le mystérieux personnage ayant commandé le Requiem à Mozart s'avérait être le Comte Walsegg-Stuppach, qui souhaitait rendre hommage à son épouse décédée, mais qui souhaitait également s'attribuer l'œuvre.

Plusieurs dizaines de dizaines d'années plus tard seulement, on redécouvrit la musique divine de Mozart dans toute sa splendeur. Un monument fût élevé à Vienne en l'honneur du compositeur incompris et prodige.

Aucun portrait de Mozart n'est le même, bien que l'on ait utilisé l'un d'entre eux pour le graver sur les pièces € autrichiennes ; aucun document personnel autre que sa biographie ne nous sont parvenus ; il ne nous reste de Mozart que sa musique, mais c'est ce qui compte.
Ses plus grandes œuvres demeurent à présent immortelles, et l'on se souviendra toujours de l'homme que nous pouvons appeler "Un Génie de la Musique".

Source:

  • Les grands compositeurs : Mozart, prodige musical - guide

 
 
~Le Philosophe~ Publié le : 31/07/2007

 

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