Récipient émotionnel

Pour toutes les pressions qu'il subit, l'être humain se doit de les expulser d'une manière ou d'une autre.


Certains s'en débarrassent par la violence (taper dans un punching-ball, ou pire, sur les autres, voire un meurtre dans les cas les plus extrêmes), par l'art, par les drogues, etc. etc. (je ne fais ici que répéter ce qui est écrit dans l'ESRA).

Se débarrasser de son surplus d'émotions peut demander l'aide d'autres personnes : les psychiatres (de métier ou d'"instinct"), qui jouent le rôle de "récipients émotionnels".

Ainsi, ces personnes sont celles qui peuvent écouter les autres, les écouter attentivement et donner des conseils, mais surtout "absorber" ce surplus d'émotions qu'elles arriveront à gérer pour les autres. Mais il peut survenir un dilemme : comment se débarrasser de ces émotions en trop, qui ne sont même pas les leurs? Il faut alors trouver un autre récipient émotionnel qui devra à son tour en trouver, etc. Malgré cette situation sans fin, les récipients émotionnels sont essentiels pour la société, pour éviter que tout ne cède.

 
 
~Lancelord~
Publié le : 11/06/2007

 

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Freud parlait beaucoup de ce récipient, qu'il appellait le moi, et de cette pression extérieure, le surmoi. Sa solution pour que tout ne cède pas : l'expression du ça, c'est-à-dire la partie animale en nous... Est-ce une si bonne solution?!!



~Dodites~ le 12-06-2007 à 00:00
 

C'est un article pour le moins intéressant! J'ai moi aussi un récipient émotionnel et sans, je ne sais pas ce que je ferais^^.



~Chimère~ le 17-06-2007 à 00:00
 

J'adore ton article. Je suis moi-même un récipient et je comprend ton système de vases communicants, mais on peut combattre le cycle.
Je m'efforce de tout garder en moi : cela me conduit à me violenter, mais je ne fais de mal à personne d'autre que moi-même.



~Clio~ le 04-07-2007 à 00:00
 

J'en suis bien un récipient, et qui ne se vide jamais...
Mais bon, après tout on s'habitue à vivre comme ça!
Bon article!



~Thanatos~ le 30-07-2007 à 00:00
 

Personnellement, en tant qu'étudiant en psycho, je trouve ce qui est dit là très juste.
C'est de toute façon un phénomène connu en psychologie qui est décrit là d'une manière plus accessible, et qu'on appelle le "transfert". Par le transfert, le patient va faire vivre les émotions qu'il a eu dans une situation traumatique à son psy.
Il est dit également, dans les théories psychanalytiques, que le transfert donne lieu chez le psy à un contre-transfert. Le psy réagira à ces transferts d'émotions à sa manière, en essayant, avec les armes qu'il a, de renvoyer quelque chose de positif, qui pourra aider l'autre, et de garder pour lui le négatif quand celui ci n'a pas complètement été transformé en positif.

On voit souvent des psy suivre eux même des thérapies, d'ailleurs, et ça prouve bien là ce que tu avances.
Néanmoins, dans mon cas, je privilégierais un "récipient émotionnel" qui ferme la boucle : un récipient qui ne ressente rien. Pour ma part, c'est la musique, mais on peut aussi prendre tous les autres que tu as cités.


~Kikouk~ le 18-12-2008 à 18:33
 

Un psychologue ne peut pas faire de sport (ou autre activité) pour extérioriser son surplus d'émotion ? (CF ton début d'article.)

Petite parenthèse : en Europe, il y a plus de psychologues que de places de psycho. (O>D)


~Nigel~ le 09-09-2009 à 16:28
 
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