Retour au stade 3 de l'évolution

"Nous, les humains, descendons des animaux !"



Hé oui, notre cher Darwin en vint à cette conclusion inouïe qui fut la source d'un grand choc universel et d'une remise en question du côté de cet étrange bipède vivipare et omnivore doué de parole. Une affirmation qui semble flagrante de nos jours et se retrouve dans chacun de nos gestes et dans notre comportement. En effet, malgré lui, l'Homme, au sens large du terme, se sert de sa nature profonde pour retourner au stade 3 de l'évolution (l'animal)...

Langage

Cet attribut demeure existentiel pour la bonne cohésion sociale de la population. Le langage se base sur une série de 26 lettres de A à Z, qui assemblées forment des mots, qui réunis forment des phrases et ainsi de suite... Pourquoi l'homme moderne cherche-t-il à dévier ce codage simple ? En effet, il est possible à un moment précis d'entendre des cris, des hurlements manifestant de fortes émotions positives ou négatives, des variations de sons plus étranges les uns que les autres, succédanés de mots introuvables... Les hommes cherchent ainsi à retrouver le langage simple des animaux et tentent de plagier leur mode de communication bestial pour communiquer leurs sentiments "naturels".

Besoins primaires

Les animaux doivent satisfaire certains besoins existentiels : se nourrir, se reproduire pour perpétuer la survie de l'espèce et survivre eux-mêmes. Les humains sont sortis de l'état de nature pour entrer dans l'état de culture, ainsi ce qui semble les différencier de ses cousins primates est la pensée et la réflexion. Le stade 4 (l'homme) et le stade 5 (l'homme de conscience) sont le but logique de la vie humaine. Mais ce but n'est pas facile à atteindre, certaines personnes se contentent de "boire, manger et dormir, manger, dormir et boire, dormir, boire et manger" (Gargantua, Rabelais). Pour cela, ils utilisent une boîte à images commandée par un boîtier avec des touches de couleurs symbole de pouvoir qui sert à stagner la pensée et à empêcher les neurones de fonctionner... L'Homme se sent donc en sécurité dans la fourrure du lapin géant sortit du chapeau haut de forme de l'univers (Jostein Gaarder) et le fait de ne pas réfléchir et comprendre le monde anesthésie le cerveau et accentue l'ignorance signe de bien-être dans cette société...

Nourriture

Les animaux mangent pour vivre alors que nous nous vivons pour manger ! Paradoxe intéressant, la nourriture est devenue la nouvelle addiction cause d'obésité, de diabète et d'un taux croissant de mortalité. Transformés en carnivores devant une assiette ou un hamburger, les ustensiles servant à porter la nourriture à la bouche ne sont pas toujours utilisés, les mains sont plus habiles et rappellent notre plus petite enfance d'Homo sapiens. Ainsi nous revenons aux sources et mangeons à pleine dents en arrachant la viande de l'os saignant jusqu'au cartilage croquant... un peu de sel ?

Conclusion

L'aspect animal qui sommeille en chacun de nous a donc pour origine notre passé. Il est inscrit dans notre nature, dans un gène héréditaire animal, nous ne pouvons échapper à ce comportement réflexe mais nous pouvons néanmoins nous en extraire légèrement en étudiant. Ecoutez Bouddha : "Vivez comme si vous deviez mourir demain, apprenez comme si vous deviez vivre toujours". Il est préférable de rappeler que ce n'est plus la guerre du feu et que l'on a inventé l'électricité. L'envie que certains ressentent de retourner à l'époque de Neandertal paraît absurde car les vêtement semblent plus confortables qu'une peau de bête et un bâton... Étrange humain...


 
 
~Thalie~
Publié le : 23/06/2007

 

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Bien que je ne partage pas ce point de vue sur la génétique, j'ai beaucoup aimé lire cet article.

Merci

~Erual~

 

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