Les Oméga-3

Seraient-ils plus puissants qu'ont l'aurait cru ? Auraient-ils même pu changer le cours de notre histoire ?


Au cours des dernières années, les scientifiques ont découvert plusieurs vertus aux omega-3*. Excellents pour le coeur, ils seraient aussi bénéfiques contre la dépression, l'hyperactivité, l'anxiété, les maladies inflammatoires et cardio-vasculaires, allergies, cancer, arthrite, diabète...

Selon eux, les nord-américains sont gravement carencés en Oméga-3, vu le manque de poisson dans leur alimentation. Contrairement à eux, les peuples vivants plus aux bords des océans comme les inuits, les japonais etc. et se nourrissant de poisson ont beaucoup moins de maladies cardio-vasculaires, cancer, diabète...

Des psychiatres ont voulu tester l'effet des oméga-3 sur des enfants présentant des problèmes de coordination, retards scolaires ou des symptômes d'hyperactivité. Les résultats sont éloquents.
Sur 117 enfants, ceux qui ont reçu le traitement ont progressé trois fois plus vite en lecture que ceux ayant reçu le placebo. Leur comportement s'est aussi énormément amélioré. D'autres pédopsychiatres ont fait des exercices semblables et en sont venus au même résultat.

L'oméga-3 est un excellent gras qui contribue à un bon drainage de nos cellules et neurones. Or, ce gras provient de ce que nous mangeons. Si nous avalons surtout des gras saturés, qu'on trouve pratiquement dans toute alimentation carnivore, en plus des fast-food, nos neurones risquent de devenir rigides et paresseux.

Alors que si nous mangeons des oméga-3, nos neurones seront plus souples et la communication cellulaire, bien meilleure. En plus de modifier la structure même des neurones, ils agissent aussi sur leur fonctionnement. Ils influencent la synthèse de la sérotonine et de la dopamine, les neuro-transmetteurs de la bonne humeur. Mieux : ils poussent les neurones à se ramifier davantage, pour établir de nouvelles connexions.

D'après quelques chercheurs, ils auraient même joué un rôle fondamental dans l'évolution du cerveau humain. Le cerveau de l'homme préhistorique aurait connu un développement prodigieux quand nos ancêtres se sont installés près des côtes et des plans d'eau, et qu'ils ont commencé à se nourrir de poisson et de coquillages. Les poissons auraient joué un rôle capital dans l'augmentation de la taille de notre encéphale, et dans le raffinement de sa mécanique.
On pense que l'homme moderne en a encore grandement besoin car nos neurones sont enveloppés d'une couche de gras indispensable à leur bon fonctionnement.

Source : Québec Science avril 2007

 
 
~daro~
Publié le : 23/01/2008

 

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