Cycle de la violence

Du plus sombre des âges au moment de gloire le plus intense, les religions ont toujours perpétré une cruauté et une violence à nulle autre pareilles.



Antiquité (Grecs, Romains et autres empires) :

La religion de l’époque est polythéiste, et considérée comme la seule vraie (notons néanmoins que la mythologie romaine est un melting-pot de toutes les autres). Une fois conquis, un territoire est privé de ses croyances et soumis à la nouvelle religion : un nombre incroyable de massacres en découlèrent. Avec la fin de cette ère, les chrétiens se font persécuter, torturer et brûler vifs par les Romains et les Juifs à leurs débuts.

Ere Chrétienne :

Comme pour venger leurs morts, les chrétiens semblent ne pas pardonner malgré leur message explicite d’amour et de pardon. Ils se mettent alors à anéantir les autres religions en les frappant de l’infâmant titre d'« infidèles » (terme repris bizarrement par les musulmans, autre religion conséquente). Massacres sanglants, croisades, jugement expéditif des hérétiques et Inquisition sont le lot quotidien de cette période. Pour protéger « la Sainte Eglise Catholique », on invente le supplice dit de « la question », le chevalet, les écoles de tortures et autres gadgets amusants. On instille la peur chez les gens et on brûle les femmes qui ont eu le malheur de cueillir des plantes pour le potage. C’est dans cette ère que l’on recense les plus grandes les plus grandes exterminations (parfois par villes entières) avec un nombre proche de celui de l’holocauste.

Découverte de l’Amérique :

S’ensuit des guerres de religions de plus en plus violentes qui se propagent en Amérique et obligent parfois même les Amérindiens à y prendre part. Ensuite, ceux-ci sont évidement traqués par l’Eglise pour hérésie et sorcellerie et contraints à s’adapter ou à disparaître. Il en va de même pour les Mayas, les Aztèques et les Incas. Des guerres intestines clôturent le tout avec nombre de morts et de misères.


Epoque Contemporaine :

Et aujourd’hui ? Il suffit de se pencher sur son journal ou son petit écran pour s’apercevoir que ces genres de pratiques n’ont peu ou prou pas changé. Les attentats musulmans et, quelques années en arrière, laguerre chrétienne d’Irlande du Nord en sont des exemples parmi une foule d’autres. Ainsi, je reste persuadé que pour tout nouveau pays ou nouvelle religion, le but doit resté axé sur l’élévation de l’âme de ses potentiels fidèles.
Dès le moment où le pouvoir s’immisce dans le culte, la chute est inévitable, fatale et comme disent les militaires : « comportant un nombre important de dommages collatéraux ». Il ne doit pas y avoir de paradoxe avec le message d’amour et la haine aveugle qui découle du pouvoir. On peut donc se dire que les religions ayant amorcé la descente vont, pour le meilleur et pour le pire, s’étrangler d’elles-mêmes avec leur aversion de la différence.


 
 
~Gengis-Khan~ Publié le : 20/11/2008

 

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Article intéressant, merci.

~Melaquablue~

 

C'est dommage que certains passages ne soient pas assez développés (par des exemples concrets expliqués par exemple); mais je trouve que c'est clair. J'aime.

~Erual~

 

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