Le vin
"A la première coupe, l'homme boit le vin, à la deuxième coupe, le vin boit le vin, à la troisième coupe, le vin boit l'homme". Dicton japonais.
Les vins
Le vin, ce puissant nectar défiant l’hydromel des dieux, tiré du jus des vignes depuis l’époque où la Mésopotamie encore fertile offrait aux premiers vignerons patients et doués un adorable nectar rouge, rosé... Aux doux effluves.
Car le vin n’est pas seulement comme on le croit au premier abord une histoire de bouche, un vin doit pouvoir se déguster par tous les sens, la vue, l’odorat, le toucher avec le fin cristal du verre. Et enfin par la délicate puissance du goût. On offre aux jeunes œnologues ce "Nez du vin,"
une boite de 54 senteurs différentes, pour les entraîner à reconnaître n’importe quelle odeur, et à pouvoir l’identifier.
Mais en vérité, à quoi reconnaît-on un bon vin ? Au prix ? Grossière erreur, bien sûr, nous vivons dans un monde où les prix des vins aux goûts somptueux grimpent vite. Mais certains forment l’exception. En vérité on reconnaît un bon vin seulement à son goût et à son arôme.
La dégustation du vin se fait de façon presque religieuse : Le vin couleur rubis coule dans le verre, on fait légèrement tourner le vin dans le verre pour qu’il prenne l’air, c’est alors que l’arôme se répand dans vos narines, laissez alors les rayons du soleil traverser le verre, observez alors les délicates couleurs orangé, roses avec de petites teintes violettes. Et c’est alors que, délicatement, portez le verre à vos lèvres, un champ de fleurs se répand dans votre palais.
Une dégustation ne doit pas être juste une image, elle doit être poésie en mouvement...
On connaît d’excellents vins tels que ceux de Henry Jayer, mort en 2006, on l’appelait le "Dieu des Bourgogne." Surtout son fantastique Cros Parantou 1999, dont il n’existe que 700 bouteilles au monde !
Ou encore un magnifique Riche bourg du domaine de la Romanée Conti 1990 ;
On peut donner aux vin une forme hiérarchique, plus exactement une forme pyramidale.
De bas en haut : les vins sans appellation particulière comme les vins horribles de grosse entreprise à la chaîne, des grandes surfaces. Viennent ensuite les vins rouges de Bordeaux, les appellations village qui portent le nom du village où ils sont créés. Puis c'est la caste des grand vins et pour finir les grand crus.
Qu'est-ce qu'un millésime ? Un millésime c'est avant tout une année, une année célèbre, en France nous possédons de nombreux millésimes de grande qualité : 1999, 1991 et si cette année vous voulez boire un bon vin, l'année 2009 promet d'être excellente pour les vins rouges...
~coldcross~
Publié le : 16/06/2010
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Concernant le passage sur : "En vérité on reconnaît un bon vin seulement à son goût et à son arôme", je souhaitais juste rajouter un résumé d'un article de recherche de l'INRA qui nous montre que bien au-delà du goût et de l'arôme, le plaisir que l'on éprouve avec un vin est avant tout culturel.
Le goût du vin se forme dans nos têtes
D'autres expériences similaires ont déjà prouvé la faillibilité des dégustations. En 2005, les chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont mis en évidence que le goût du vin était largement influencé par le contexte, la représentation que s'en fait le dégustateur et ses propres qualités sensorielles. Pour leur étude, les chercheurs ont mis à contribution 57 étudiants en œnologie. Ces derniers ont goûté à quinze jours d'intervalle le même vin dans deux conditionnements différents. Le premier est une bouteille d'un grand cru classé, "connu de tous les dégustateurs", expliquent les chercheurs. Le second conditionnement est une bouteille étiquetée sous l'appellation "vin de table". Six étudiants ont découvert la supercherie, les 51 autres ont donné une moyenne de 8/20 au "vin de table" contre 13,2/20 pour le "grand cru". Mieux, les étudiants ont cru découvrir un goût boisé au vin présenté dans une grande bouteille, alors que ce vin n'a jamais été en contact du bois. Pour les scientifiques de l'INRA, ce résultat est "typique d'une construction cognitive."
Pour appuyer leur recherche, ils ont soumis 54 autres étudiants à un nouveau test. Cette fois, il s'agissait de leur faire goûter un vin blanc et un vin rouge. En fait, le vin rouge était le même vin blanc coloré en rouge grâce à des colorants naturels n'altérant pas le goût du vin. Lorsqu'ils ont décrit les vins, les étudiants ont immanquablement employé le langage habituel décrivant le vin rouge (fruits rouges, cassis, framboise, cerise, etc.) et celui utilisé pour le vin blanc (miel, abricot, pomme, banane, etc.). "Il suffit donc de modifier la couleur d'un vin pour en modifier la perception des arômes", expliquent les chercheurs. Le goût du vin est en d'autres termes une "construction de notre cerveau".
Pour avoir subit une expérience de ce type en cours (sirop de menthe de couleur rouge, et sirop de fraise de couleur verte), on se rend compte que l'effet est bluffant.
~Sapience~
On lui attribue peut-être le goût que l'on aimerait lui trouver... ;)
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