Cellule

Atomos biologique


Une cellule est l'entité autonome la plus petite du monde vivant, pouvant assurer sa propre réplication et son propre entretien.
Une cellule peut être considérée comme un " dedans ", dans le sens où le vivant est supposé avoir acquis sa réalité, lors de la distinction entre un dehors incontrâble par définition, et un milieu délimité, dit interne où se déroulent les réactions chimiques, garantissant sa propre survie et multiplication.
On distingue plusieurs compartiments cellulaires qui prolongent un peu plus loin ce filigrane originel de compartimentation :
entre autres, le noyau (stockage de l'information sous forme d'ADN, synthèse d'ARNs - composés messagers-, intermédiaires et " jetables ", orchestrant la fonction globale), et le cytoplasme (milieu interne extra-nucléaire).

Dans le cytoplasme barbotent cyto(cellule)squelette et murs porteurs celullaires, lui assurant maintien et forme, mitochondries (siège de la production d'énergie), appareil de Golgi (manufacture protéique), rybosome (lecture d'ARN et traduction en protéine).

Comment assurer une intégrité interne entre deux milieux liquides, l'eau étant un facteur environnemental vital et inaliénable...? Par de la graisse : une double couche lipidique (membrane) joue ici le rôle d'isolant physico-chimique.

Comment assurer sa propre nutrition ? Des structures membranaires assurent le filtrage sélectif des infimes flux migratoires métaboliques.

Comment communiquer avec ses voisines ? Des pigeons voyageurs chimiques voyagent entre cellules pour installer et maintenir une coordination inter-cellulaire.

Comment se multiplier ? Si besoin est, une cellule, par dédoublement de son matériel génétique, peut ainsi donner naissance à sa propre vraie jumelle.

Comment se procurer de l'énergie ? Les nutriments sont absorbés, brûlés dans des structures pique-assiettes hébergées (les mitochondries), puis converties en une monnaie énergétique universelle dont le sigle monétaire est ATP.

Comment en finir ? La cellule est capable de percevoir l'exaspération environnementale...Elle se fait littéralement hara-kiri et restitue ainsi, reconnaissante, son contenu au milieu externe.

La précaire ultraspécialisation des cellules isolées les a conduites à se regrouper à travers un partage des tâches profitant à toutes : un animal a plusieurs cellules.
La spécialisation et le regroupement de chacun de ces " domestiques ", a conduit à l'élaboration d'ensembles expérimentés et spécialistes.
Une complexité s'en allant grandissant a pour corollaire un féroce affrontement permanent et ininterrompu depuis, la lutte pour la survie (alimentation, reproduction).

L'évolution a finalement conduit à une structure complexe, vous-même, capable de découvrir et d'appréhender sa propre constitution intime.

 
 
~Freedom for Monocotyledones~ Publié le : 21/12/2005

Un article bien fait pour un premier contact avec la cellule.
Mais il faut savoir que en plus de l'ATP, il y a une autre monnaie, tout aussi importante, voire davantage: il s'agit du "pouvoir réducteur" qui se concrétise à travers des molécules comme le NADH, NADPH, FAD, etc. Ce pouvoir réducteur est à la base de la production d'ATP. Il est donc à ne pas oublier. ;)
Quand à la reproduction, dans l'article, il est mentionné en réalité le processus de mitose. Mais il s'agit d'un processus qui s'effectue surtout chez les cellules eucaryotes, et chez les organismes pluricellulaires. Afin de permettre un mélange de l'information génétique, les cellules unicellulaires ont su mettre au point de nombreuses méthodes pour acquérir un nouveau patrimoine génétique, permettant ainsi une adaptation. Ces processus sont différents de la mitose...

~Ricemaum~

La reproduction (sexuée) ne se fait pas par mitose, mais par méiose.
C'est la duplication, qui se fait par mitose, une fois que la fécondation a eu lieu, trois jours après, et ce jusqu'à la fin de la vie, à part pour les cellules sexuées.

~Kikouk~