Arbres records

Une liste des arbres les plus grands, les plus petits, aux plus gros troncs etc...


Arbres
Le plus élevé : l'Abies squamata pousse jusqu'à 4 600 m. Ermania himalayensis et Ranunculus lobatus trouvés en 1995 à 6 400 m d'alt., mont Kamet (Inde).

Les plus grands : Sequoia sempervirens " Paradox Tree " 112,47 m et pin de Douglas 100,27 m (Californie, USA). Eucalyptus regnans 95 m (Tasmanie, Australie) ; un spécimen tombé en 1872 en Australie aurait atteint 132,6 m. Eucalyptus sempervirens 92 m (Portugal, 1972). Fromager (Ceiba pentandra) de 70 m (Java). France : 3 Sapins pectinés plantés vers 1694 : 47 m, 51 m et 52 m (Russey, Doubs). Platane avenue Foch (Paris) 42 m.

Le plus petit : le saule arctique ou herbacé : 2 cm (visible en haute montagne) pousse jusqu'à 83o de lat. Nord (ainsi que le pavot jaune).

Les plus gros troncs : Castanea sativa " châtaignier aux 100 chevaux " (Sicile), châtaignier ayant entre 3 600 et 4 000 ans, avait 57,9 m de circonférence en 1780 (détruit en partie par les intempéries, il est fendu en 3 parties et mesure aujourd'hui environ 51 m). Certains baobabs (Adansonia digitata) pourraient mesurer 43 m de circonférence. Le banian peut avoir plus de 350 gros troncs et 3 000 petits ; Calcutta (Inde), figuier banian : 412 m de circonférence. Le cyprès de Santa Maria del Tula (Mexique), d'environ 1 000 ans : 34,25 m. France : platane d'Orient (de 7,05 m de circonférence au parc Monceau, Paris).

Le plus volumineux : de tous les temps : Arbre de Lindsey Creek : séquoïa au tronc de 2 549 m3 de volume, 3 300 t, déraciné lors d'une tempête en 1905 ; encore vivant : séquoia géant " General Sherman " (Calif., USA) hauteur 84 m, circonférence 31,3 m. 2 000 t.

Le plus cher (prix au kg) : garou (Thaïlande) brûlé dans certaines mosquées 3 000 F ; loupe d'Amboine 1 000 à 1 200 F.

Spécimens uniques : palmier de l'île Maurice (Hyophorbe amaricaulis) au jardin botanique : Caféier de l'espèce Ramosmania heterophylla, 13 cm au jardin botanique royal de Londres (1 ou 2 pieds sauvages à l'île Maurice en 1989).


Bois
Le plus lourd : l'Olea laurifolia ou sidéroxylon (Afrique du Sud) : 1 490 kg/m3 , ne flotte pas.

Le plus léger : Aeschynomene hispida (Cuba) : 44 kg/m3 . Balsa : 40 à 380 kg/m3 . Liège : 240 kg/m3 .


Croissance
La plus rapide : l'Albizzia falcata (arbre voisin des acacias) planté 1975 en Malaisie a atteint 30 m en 5 ans et 4 mois. Un spécimen d'Hesperoyucca whipplei a grandi de 3,65 m en 14 jours en 1978 dans les îles Sorlingues. Certains bambous poussent de 91 cm par j (4 cm/h), et peuvent atteindre 30 m en 3 mois.

La plus lente : Puya raimondii, sa panicule apparaît au bout de 80 à 150 ans. Les bonsaïs atteignent 30 cm au bout de 98 ans (tronc : 2,5 cm de diamètre). Un Dioon edule de 120 ans mesure 10 cm. Fitzroya (Chili) peut atteindre 60 m, 3 m de diamètre et 2 000 ans, mais mesure à peine 20 m à 300 ans.


Feuilles
Les plus grandes : Raffia ruffia (îles Mascareignes) et Raphia taedigera ou palmier d'Amazonie (Amérique du Sud et Afrique) : jusqu'à 20 m. Victoria regia (nénuphar, découvert en Guyane britannique 1837) : jusqu'à 2 m de diam. Bananier : 6 m de long, 1 m de large (exceptionnel).

 
 
~marciche~

LE BAMBOU:

Bien qu'il soit utilisé depuis la nuit des temps, le bambou reste une plante très étonnante qui n'a pas fini de laisser les botanistes perplexes.

Une croissance spectaculaire.

Certaines espèces peuvent pousser d'un mètre en 24 heures (cf Arbres records)!
Des chaumes de Phyllostachys edulis ont dépassé une hauteur de 20 mètres en 8 semaines.

Une plante télescopique.

Contrairement aux autres arbres, les bambous ne grossissent pas et ne s'allongent pas année après année. Lorsque les chaumes sortent de terre, ils possèdent pratiquement leur diamètre définitif. Ils atteignent leur hauteur maximale dès la première année de croissance.
La jeune pousse contient déjà tous ses nœuds empilés qui se déploieront comme une antenne télescopique. La plante s'allongera de cette manière jusqu'à sa taille définitive sur une période variant de un à quatre mois.

Une floraison incompréhensible.

La floraison du bambou peut être fréquente, rare, voire inconnue de mémoire humaine.
Selon les espèces, la floraison apparaît après un cycle de quelques années, ou dizaines d'années, ou d'un siècle!
Quand la floraison se déclenche, elle peut être universelle, c'est à dire toucher tous les bambous d'une même espèce, d'une même génération, tirés des mêmes rhizomes mères. La floraison est si généreuse qu'elle épuise la plante qui finit par dépérir.
Cette floraison aléatoire complique la classification des bambous. Au fil des observations, on a parfois modifié la nomenclature des genres et des espèces.C'est pourquoi on peut retrouver aujourd'hui un même bambou répertorié sous plusieurs noms différents.


Le bambou n'est plus, depuis quelques années, au seul usage de la Chine. Son bois est devenu très apprécié des Occidentaux pour sa solidité étonnante malgré sa légèreté, et est très sollicité pour les produits manufacturés. En Chine, les ouvriers du bâtiment travaillent sur des échafaudages composés exclusivement de bambous ficelés.

Solide, léger, facile à travailler, peu cher et même comestible, le bambou semble avoir toutes les vertus et l'Homme ne s'y est pas trompé.
Cette plante, pourtant si utilisée au fil des siècles, demeure inconnue sur bien des points.

~maximilixtine~