Puces implantées
La politique actuelle du tout-sécuritaire et le marketing toujours plus agressif de grosses sociétés grignotent chaque jour un peu plus notre vie privée, et ce à l'échelle mondiale. En témoigne l'exemple des puces implantées, avec tous les dangers qui en découlent.
Que ce soient les caméras des centres commerciaux, un simple terminal de carte bancaire, notre téléphone portable, notre dossier chez l'opérateur téléphonique, notre badge d'autoroute, notre PC ..., quoi que nous fassions, nous sommes constamment filmés, fichés, classés, répertoriés, épiés.
Ou cela va t-il nous mener dans quelques années ?
La prochaine arrivée de passeports biométriques et de cartes d'identité à puce ( avec une image de nos empreintes digitales ? ) ne vont sûrement pas arranger les choses. Surtout que derrière cette sacro-sainte sécurité, des capitaux et des intérêts importants sont en jeu, ce qui ne fait que pousser vers l'excès.
Et dans ces excès, on trouve la généralisation d'implants d'identification sous-cutanés.
Ces implants existent depuis des années aujourd'hui. Les premiers mis sur le marché servaient à identifier un animal, un tatouage high-tech en quelque sorte. Mais depuis, des implants pour humains ont été mis au point.
Avec un simple passage à proximité d'un lecteur, cet implant peut révéler des informations bancaires (pour un paiement par exemple), le numéro du permis de conduire, du compte en banque, les paramètres de consommation (vous avez votre carte de fidélité ?) , le suivi médical... La signature électronique pourra même être introduite pour les transactions sur Internet.
Aux États-Unis, il est possible depuis fin 2002 de se faire implanter une puce.
La société A.D.S. (Applied digital solutions Inc.), via sa filiale Verichip, commercialise sa microchip, sous le nom de Verichip. Cette bio-puce fonctionne de la même façon qu'un téléphone portable, avec des antennes relais et le système GPS (satellite).
Son porteur devient ainsi totalement repérable depuis l'espace.
Plus de 21 pays dans le monde s'intéressent de très près aujourd'hui à cette bio-puce.
Des projets de loi devant le Congrès américain autorisant d'injecter la bio-puce aux enfants dès leur naissance " à des fins d'identification " existent bel et bien. Le président des États-Unis a le pouvoir d'imposer toute forme d'identification, y compris une puce insérée sous la peau (article 100 de la loi sur le contrôle de l'immigration de 1986)
Des sociétés mexicaines peuvent actuellement implanter votre enfant afin de le retrouver, dans un pays ou le kidnapping est très courant.
L'être humain, suivi à la trace, soupçonné au moindre fait ou geste, l'être humain pourrait aussi être manipulé par cette puce, privé de son libre arbitre, car certaines de ces puces, implantées dans notre cerveau peuvent intervenir sur nos émotions ...
Non, ce n'est pas de la science-fiction. Leur mode de fonctionnement est certes pour l'instant grossier, et leur pose requiert une opération chirurgicale (contrairement à la Verichip qui s'injecte tout simplement à l'aide d'une grosse seringue) mais elles fonctionnent !
Si cette escalade du tout-sécuritaire continue, il sera donc possible, demain, que l'on nous implante une puce pour "nous empêcher de violer la loi" par exemple...
Si, suite à cet article, vous effectuez une recherche sur un moteur, avec le mot "Verichip" par exemple, je vous invite à vérifier systématiquement et consciencieusement toutes les informations que vous trouverez. Car cette puce déclenche des débats passionnés, et on trouve énormément de bêtises sur ce sujet.
Liens :
http://www.verichipcorp.com/ Eux, bien sûr sont pour ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/Verichip Eux sont neutres ;
http://www.implanter.org/ Et eux sont contre.
http://www.kevinwarwick.com/
Kevin Warwick est chercheur en cybernétique. En août 1998, il s'est fait implanter une puce d'identification dans l'avant-bras (Project cyborg 1.0) et en mars 2002, une puce lui permettant d'actionner des mécanismes par la pensée (Project cyborg 2.0)
~Vincent~
Publié le : 03/11/2006
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