Un dilemme un tant soit peu coloré
L'article que j'ai choisi de vous présenter a pour but de vous faire réfléchir quant à un sujet que nous ne prenons même plus le temps d'étudier : notre vision des couleurs en l'absence de toute malformation et de toute maladie.
Les chercheurs contemporains travaillent activement sur l'infiniment petit et l'infiniment grand; aussi, je serai plus modeste en me contentant d'analyser mon environnement...
Voyez-vous, depuis votre plus jeune âge, on vous apprend à reconnaître les couleurs par leur nom : ainsi on vous a appris ce qu'est le rouge en vous le montrant du doigt, et désormais, par habitude et par convention, vous reconnaissez le rouge en le voyant simplement et vous le définissez naturellement par son nom. Tous repèrent le rouge aux mêmes endroits mais il y a une question que je me pose régulièrement : Comment être certain que nous voyons tous le même rouge ? Qu'est-ce qui me dit que votre rouge n'est pas mon vert, ou même mon bleu...? Bien entendu, je pense que l'intensité des couleurs reste la même car elle dépend de la qualité de l'éclairage, de l'épaisseur du matériau sur lequel la couleur est affichée, et de bien d'autres facteurs encore...Mais cela ne permet pas de répondre à ma question. En effet, malgré tout le vocabulaire dont nous disposons, comment définir une couleur sans citer son nom et sans parler de colorants ?
~Lest@t 666~
Publié le : 03/04/2007
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