Désir

Qu'est-ce que nous désirons réellement et qu'elle est la conséquence de tous les plaisirs?


En fait, ce que l'on désire vraimen,t ce sont des libérations d'endorphines dans notre cerveau. Que ce soit l'envie d'avoir un objet particulier, une femme ou un homme ardemment désiré, un plat particulier, un travail, de l'argent, des amis, un plus grand logement, une meilleure voiture, un voyage etc... Ce sont tous des moyens pour produire des endorphines dans notre cerveau.

Rappelons ce que sont les endorphines : ce sont en fait les neurotransmetteur permettant d'avoir du plaisir. Voici quelques-uns de leurs rôles :

  • Atténuation de la douleur
  • Réduction du stress
  • Contrôle de la respiration
  • Contrôle du transit gastro-intestinal
  • Modulation de la réponse hormonale et immunitaire
  • Sensations de plaisir
  • Cause le sommeil
  • Provoque le sentiment amoureux durable

On en produit aussi lorsque on fait du sport, lors d'un jogging par exemple, et c'est pourquoi des gens sont accrocs à ça, ils sont en fait accrocs aux endorphines libérées dans le cerveau pendant l'effort. Tout ce qu'on désire en fait c'est ça une libération d'endorphines dans notre cerveau.

Les antidépresseurs et les drogues y compris l'alcool et le tabac, quoique finalement les antidépresseurs soient une sorte de drogue mais ça c'est une autre histoire, sont les moyens les plus directs pour produire des endorphines et se croire heureux et capables de supporter les autres. Cela rejoint aussi un autre sujet qui est la nature du bonheur, ce qui fera peut être le sujet d'un autre article.

Rappelez-vous, si vous l'avez lu, Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley : une drogue fait croire aux personnages qu'ils sont heureux. Du coup, ceux qui en consomment n'ont pas envie de se révolter contre la dictature : c'est un bonheur artificiel. Eh oui le bonheur pourrait n'être que ça, la libération d'endorphines dans le cerveau.

Voila le désir qui réunit tout les autres désirs et motivations, ce serait la motivation ultime, des réactions chimiques et électriques infiniment complexe dans notre cerveau.

Cet article m'as été inspiré après avoir lu Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxsley, ainsi que L'Ultime secret de Bernard Werber .
En regardant des sites internet sur le cerveau tels que :
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/index_d.html
Cet article très intéressant :
http://membres.lycos.fr/jacquesvigne/jv10.htm

 
 
~eragon~ Publié le : 14/04/2007

 

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Je pense qu'un monde où le bonheur proviendrait d'une drogue "officielle" serait profondément mauvais et dangereux.
Je pense également que le bonheur est un équilibre entre la douleur et le plaisir, tous deux indispensables; mais ce sujet je l'aborderai probablement ultérieurement dans un article.

~Fafnir~ le 14-04-2007 à 00:00
 

Oui n'hésite pas à aborder ce sujet dans un autre article, mais comme je l'ai dit, le livre Le Meilleur des Mondes exploite la possibilité d'une drogue officielle du bonheur.
Mais il y en a aussi dans notre société, tels que les antidépresseurs comme je l'ai déja dit, et de nombreuses personnes en ont déjà pris, mais pas moi.
Mais qu'est-ce que le bonheur, existe t-il vraiment? Est-il possible de le trouver?
Je pense que cela rejoint là aussi la phrase qui dit que le sage cherche la vérité, l'imbécile l'a déja trouvée. C'est vrai le bonheur c'est l'immobilisme.
Mais chaque fois que l'on obtient quelque chose que l'on désirait depuis longtemps, on veut ensuite quelque chose qui le complétera ou qui n'a rien à voir, mais on veut de nouveau quelque chose.

Et oui on a ce que l'on veut, mais on veut ce que l'on n'a pas. On veut toujours avoir quelque chose à désirer, à combattre. On se met plein d'objectifs, et du coup on s'auto-limite et on perd beaucoup d'énergie...

~eragon~ le 14-04-2007 à 00:00
 

"Je pense qu'un monde où le bonheur proviendrait d'une drogue "officielle" serait profondément mauvais et dangereux. "

C'est une réponse assez naturelle... Mais aussi un peu facile. Finalement, quels sont les arguments réels contre ce type de "bonheur"? Imaginons un monde où le matin on mangerait une petite pillule rose au déjeuner et hop, nous voilà heureux pendant 24 heures... En quoi serait-ce mauvais et dangereux ? Cela amène indubitablement au débat des anti-dépresseurs, comme le dit Eragon.

~Isator~ le 19-04-2007 à 00:00
 

Il me semble que les antidépresseurs ne sont pas là pour rendre heureux, mais pour aider une personne qui a son système émotionnel déréglé à revenir vers un équilibre.
D'ailleurs, ils ne font que supprimer la douleur, et c'est une piètre définition du bonheur.

Ce que j'aime dans cet article, c'est la matérialisation du désir ou du bonheur sous sa vue animale. Cela me fait mesurer cette vision du bonheur souvent mise en avant aujourd'hui.

Mais ces " symptômes " provoqués par les endorphines sont-ils vraiment le bonheur ?
Peut-on assimiler la satisfaction physique au bonheur ?
N'est-ce pas plutôt du plaisir ?

Imaginons par exemple un bonheur fourmi existant dans une réalisation de société et non dans un plaisir physique personnel...

~Sam~ le 08-05-2007 à 00:00
 

Bonjour Sam;
Très bonne remarque . Alors oui c'est ce que j'ai voulu faire dans cet article, c'est-à-dire la matérialissation du désir ou du bonheur sous sa vue animale.
C'est vrai, tout ce que nous cherchons, c'est à avoir cette libération d'endorphines dans notre cerveau.
Oui le bonheur est souvent égoïste, d'abord on est heureux alors qu'il y a des gens qui meurent de faim, qui sont sans abri ou qui sont atteints de grave maladie.
Et ensuite, ce qui nous fait plaisir et peut nous rendre heureux ne fera sûrement pas plaisir à quelqu'un d'autre.

~eragon~ le 08-05-2007 à 00:00
 

Article un peu réducteur et qui devient un HS rapidement.

Je n'ai pas vu le rapport du désir à être quelque chose (quelqu'un) ni un rapport de souffrance et de l'état de manque. (Pourtant presque indissociable du mot "désir.")
Bref, pour ma part c'est plus un article sur les drogues et le bonheur, qu'un article sur le désir.

~Nigel~ le 09-09-2009 à 16:21
 
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