Les psys non officiels

Ce sont des gens qui soulagent, voire pour certains qui donnent une forme de médicament, mais ce ne sont pas des psys.


Je voulais parler de plusieurs métiers qui ressemblent un peu au métier de psy mais qui ne le sont pas.

Premièrement, le métier de barman. C'est vrai, les barman entendent souvent de ces histoires, et écoutent les confidences de leurs clients. D'ailleurs ils peuvent aussi "prescrire" des "traitements", mais ce sont des traitements alcoolisés qui, s'ils agissent assez rapidement, ont des effets secondaires aussi. Un peu comme les psychotropes finalement. En effet de nombreuses personnes vont boire pour oublier leurs soucis , tout en parlant au barman de leurs malheurs. J'ai eu une idée assez drôle, je trouve : ce serait qu'en plus de la licence IV pour les bars qui servent de l'alcool, pourquoi ne pas créer une licence de barman confident. Ainsi, les gens qui souhaitent être écoutés sauraient où aller, et on pourrait former les barmans à l'écoute des personnes. Je sais, il vaut mieux que les personnes qui ne vont pas très bien aillent voir un psy, mais le barman a au moins l'avantage d'avoir un agenda beaucoup moins rempli et il est donc disponible très vite et pendant plus de temps. Un autre avantage c'est que l'on peut sympathiser avec un barman tandis qu'avec un psy c'est moins facile. Et enfin, troisième avantage, on ne risque pas de se faire enfermer dans un hôpital psychiatrique si on raconte n'importe quoi.

Deuxièmement, on peut parler aussi du métier de chauffeur de taxi. C'est vrai : de nombreux chauffeurs de taxi doivent écouter et supporter les confidences de leurs clients pendant la durée de la course. S'ils n'ont pas beaucoup de clients fidèles, tous sont différents, et ils ne "prescrivent" aucun traitement., à part la vitesse qui génère une sensation d'euphorie et une libération d'endorphines dans le cerveau. Or pourquoi ne pas former aussi les chauffeur de taxi à l'écoute des gens?

Troisièmement il y a le métier de prostitué. Pour certains clients, certaines prostituées sont "habituelles" et deviennent aussi leurs confidentes, au point qu'ils vont les voir pendant des années. Mais il y a un point commun avec les psy c'est que la séance coûte assez chère. Cependant, elles ne "prescrivent" pas de substance non plus.

Enfin, on peut parler du métier de commerçant. Plus précisément les commerçants de quartier. Là encore certains commerçants ont leurs habitués avec qui ils parlent de sujet divers et variés . Mais eux ne peuvent pas "prescrire" de "traitement", ou à moins que dépenser de l'argent soulage, ce qui pourrait être vrai. Ils ont aussi des plannings beaucoup moins chargés et donc beaucoup plus disponibles

Voila je n'ai fait cet article que pour faire rire, c'est juste que j'ai eu envie de détendre un peu l'atmosphère en ces temps d'élections. Si un psy me lit, qu'il sache que je n'ai rien contre eux, il en faut bien et ils sont essentiels. J'espère que cet article vous a plu et en tout cas j'ai bien ri pendant sa rédaction . Je voulais faire le parallèle entre plusieurs métiers.

 
 
~eragon~
Publié le : 29/04/2007

 

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Tu as raison de vouloir détendre l'atmosphère... Cependant il n'y a vraiment pas de quoi fournir plus de crédit à ces nouveaux hommes ou femmes politiques qu'aux anciens. Et donc il n'y a pas de quoi "se prendre le chou" si je peux dire. Sachant que le nom du vainqueur est presque déjà connu : c'est celui qui sait le mieux parler !

Pour ta liste, tu aurais pu aussi rajouter les métiers de professeur, d'aide-soignant, etc.



~Austin~ le 29-04-2007 à 00:00
 

Oui bien sûr. Mais je voulais vraiment faire un article pour détendre l'atmosphère, mais en même temps sérieux.
Oui je suis d'accord sur le métier de professeurs, d'aide soignant mais aussi d'assistante sociale, d'éducateur, ou même les bénévoles qui sont à l'écoute des gens sur certains numéros comme SOS amitié, SOS suicide, le 119. Il doit y en avoir d'autres encore...



~eragon~ le 29-04-2007 à 00:00
 

Je ne sais pas si les barmans sont formés, mais ça ne m'étonnerait pas que ce soit le cas. Pour connaître des personnes dans la profession je peux dire qu'il y a effectivement de très nombreux métiers qui ont, occasionnellement où régulièrement des formations, justement soutenu par des psychiatres (à commencer par les métiers en établissement scolaire).
Ensuite je chipote, mais le " Et enfin, troisième avantage, on ne risque pas de se faire enfermer dans un hôpital psychiatrique si on raconte n'importe quoi. " me hérisse un peu le poil. On ne se fait pas " enfermer " parce qu'on dit n'importe quoi, et on est pas considéré comme fou quand on va voir un psy, sauf par des préjugés idiots.

Pour qu'un patient soit bon pour un séjour en hôpital psychiatrique, c'est que ce patient en a vraiment vraiment besoin, les hôpitaux sont suffisamment occupés comme ça pour en plus interner le premier venu, désolée d'être aussi réactive mais ces préjugés m'énervent.



~Noosnote~ le 20-05-2007 à 00:00
 

Alors là je ne suis pas d'accord avec toi Noos: il y a à Paris des urgences psychiatriques où, si l'on fait une crise de fureur ou d'hystérie, on peut être interné. Et après bonjour pour sortir.



~Clio~ le 05-07-2007 à 00:00
 

Pour toi, faire une crise de fureur ou d'hystérie ne relève pas d'un réel cas de besoin psychiatrique? Ca m'étonnerait vraiment que quiconque reste plus d'une journée dans un centre psychiatrique si le médecin responsable n'en a pas reconnu le besoin. Rien que l'hystérie est symptomatique de quelque chose de plus grave.



~Noosnote~ le 29-07-2007 à 00:00
 

Oui, je suis d'accord Noosnote.
De plus, les centres psychiatriques sont remplis, et de plus en plus de lits ferment. Donc ceux qui sont internés ont vraiment leur place, mais malheureusement beaucoup de gens qui ont des problèmes mentaux se retrouvent dehors. Voir en prison, quand ils font des délits ou des crimes. Oui beaucoup de prisonniers ont des maladies mentales.

Et même dans les hôpitaux de jour ouverts, le taux de fugue est très bas. Et de nombreux patients reviennent d'eux-mêmes, car ils voient que malheureusement le monde extérieur les rejette.
Le problème maintenant, c'est que l'on fait sortir les patients le plus vite possible, à cause du manque de place.

On en avait parlé tu te souviens Noosnote, il y a différents types d'hospitalisation :
l'hospitalisation libre, à la demande du patient, il sera libre de ressortir quand il veut;
l'hospitalisation à la demande d'un tiers, faite par un membre de la famille, ou un médecin. Il faut qu'elle soit signée par deux médecins ne travaillant pas dans l'établissement d'hospitalisation;
et l'hospitalisation d'office, là c'est pour les choses vraiment graves, comme une tentative de suicide, une crise de fureur ou d'hystérie, un gros trouble de l'ordre public.

Et n'écoutez pas les sites critiquant la psychiatrie, ils sont très souvent affiliés à la scientologie ou à diverses sectes.



~eragon~ le 30-07-2007 à 00:00
 

Euh désolé mais je ne vois pas bien l'intérêt de l'article : comparer un barman, dont le travail est de vendre de l'alcool, ou encore celui d'une prostituée, à celui d'un psychologue qui cherche à soigner son patient me paraît un peu étrange, limite absurde.
Certes, un client va raconter ses problèmes à son commercant, et ce dernier, si l'on suppose que cela l'intéresse, l'écoutera et fera au mieux preuve d'empathie, mais cela s'arrête là.

Donc voilà, merci de m'expliquer.



~Eaque~ le 08-08-2007 à 00:00
 

Euh Eaque, c'est juste pour faire des parallèles entre plusieurs métiers. Je sais bien que les psychologues ont fait des années d'étude pour être à l'écoute des gens, et surtout pour soigner leurs maux psychiques.
Les psychiatres aussi, mais eux c'est plutôt du domaine médicinal et fonctionnement du cerveau, et ce sont les seuls qui ont le droit de prescrire un traitement, étant donné qu'ils sont médecins, et les seuls qui peuvent hospitaliser quelqu'un à la demande du patient.
Et il ne faut pas hésiter à consulter si ça ne va vraiment pas bien. Ce sont des professionnels, au moins.

Il est à noter que ce sont les seuls "psys" possédant un diplôme, contrairement aux psychanalystes ou aux psychothérapeutes.

Mais tu n'as pas dû voir la fin de l'article :
"Voilà, je n'ai fait cet article que pour faire rire, c'est juste que j'ai eu envie de détendre un peu l'atmosphère en ces temps d'élections. Si un psy me lit, qu'il sache que je n'ai rien contre eux, il en faut bien et ils sont essentiels. J'espère que cet article vous a plu et en tout cas j'ai bien ri pendant sa rédaction. Je voulais faire le parallèle entre plusieurs métiers. "

Simplement le parallèle entre différents métiers, sans faire trop de parallèles avec le métier de psychologue. Et ce n'est pas un article bien sérieux, il y en a aussi dans l'ESRA de Bernard Werber.
J'ai fait cet article à l'époque des présidentielles, pour détendre l'atmosphère. Il ne faut pas trop le prendre au sérieux. J'espère que mes explications te conviennent.

Pour la liste sinon on pourrait ajouter les prètres, à qui encore certains se confesse.



~eragon~ le 08-08-2007 à 00:00
 

Moui... Les prêtres, je suis moyennement d'accord. Les gens parlent aux prêtres car c'est un acte de la religion catholique; de là à extrapoler, à savoir si la personne parle pour se soulager... C'est un peu limite-limite comme cas, je trouve;

alors que les exemples dans ta liste sont plus facilement tranchants, car lesdites personnes sont neutres, et ne dépendent d'aucune "structure organisée".

Il ne faut pas oublier que l'acte de confession (en résumé) permet à la personne d'expier ses erreurs, afin de retrouver la bénédiction divine... Enfin, avis perso bien sûr. ;)



~The Computer Man~ le 09-08-2007 à 00:00
 

Oui tu as raison TCM. Mais ça soulage du monde quand même, de nombreux témoins affirment qu'ils se sentent plus 'légers' après.
A propos de religion et de psychiatrie, il y avait autrefois les soi-disant cas de possession, dont s'occupaient les exorcistes. Maintenant ces cas relèvent de la psychiatrie, et sont considérés comme de la schizophrénie.

Quant à la confession, elle ne doit par servir juste pour pardonner les fautes que l'on a faites, ce qui serait une sorte d'encouragement aux fautes.
D'ailleurs, les prêtres aussi ne doivent pas révéler ce qu'ils entendent lors de la confession, mais il me semble que ça fait partie du catholicisme.

Mais tu as en effet raison, la personne se confesse aussi pour se faire pardonner ses péchés et redevenir "pure". Il n'y a souvent pas la volonté de se soulager. En effet, ce n'est pas vraiment ce que dit le prêtre qui les soulage, c'est juste le fait de s'être confessé.
Enfin je n'y connais pas grand-chose, quelqu'un pourrait-il nous renseigner?



~eragon~ le 09-08-2007 à 00:00
 
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