Interruption des pensées

Parfois se produit une coupure. On cesse de réfléchir.


Faites-vous la réflexion. Ne vous est-il jamais arrivé de ne plus rien faire pendant un instant, à savoir ne pas bouger, ne pas parler, et surtout, ne plus penser?
Si, bien sûr. Ou alors vous ne vous en êtes pas rendu compte, c'est tout. Ce phénomène arrive souvent pendant les cours les plus ennuyeux...

Nous savons tous qu'il est impossible de ne penser à rien volontairement. Mais parfois, il est normal que le cerveau décide de faire une coupure, sans doute pour se reposer. Enfin, c'est une hypothèse comme une autre. Et si cette absence n'était pas une simple coupure, mais une manifestation de votre inconscient, qui voudrait vous communiquer des choses importantes? Des choses que vous ne pourriez pas comprendre, puisque vous ne comprenez pas le langage de votre inconscient?

Deuxième hypothèse: ces coupures sont en fait de minuscules bonds vers le futur! C'est bien ce qui se passe, en y réfléchissant... De fait, dans ces moments où vous êtes plongé dans vos pensées (enfin pas vraiment, puisque vous ne pensez plus...), vous ne ressentez plus rien jusqu'à être sorti de cet état particulier... Et donc, vous passez directement du moment où vous avez cessé de penser à l'instant présent, soit votre futur!

Etrange, n'est-ce pas? Pourtant, cela vous est sans doute arrivé. Réfléchissez-y. Où êtes-vous pendant ces périodes spéciales? Où s'en va votre esprit?

 
 
~Lancelord~ Publié le : 12/08/2007

 

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Une interruption de pensée, on en a très souvent... Mais on ne s'en rend pas compte, c'est devant notre très chère TV ! Lorsqu'on regarde un feuilleton banal, sans suspense, on ne pense à rien ! On regarde la télé sans vraiment comprendre, sans réfléchir, sans penser... On regarde simplement.

~liloo~ le 12-08-2007 à 00:00
 

Magnifique !!! J'adore ces moments-là.



~Plop~ le 12-08-2007 à 00:00
 

Oui comme plop, j'adore aussi ces moments-là.

Mais moi j'y arrive à le faire volontairement. C'est comme pour le sommeil, où on ne se rend pas compte à quel moment exact on s'endort, pareil pour ses interruptions de pensées. On ne s'en rend compte que ça nous est arrivé une fois qu'elles sont terminées.

Une bonne méthode est de penser à un futur évènement agréable, et que vous attendez avec impatience, à vous imaginer dedans.
C'est pas évident mais j'arrive même à le faire en marchant, pourtant je me dirige dans la bonne direction!

Mais impossible de décrire ce qui arrive dans cet état-là, à part une sensation de bien-être et de détachement de soi. C'est très reposant quand même.
L'impression aussi que le temps change, que cela dure très peu de temps, quelques dizièmes de seconde à peine.
En marchant, j'ai l'impression de me téléporter carrément quand ça arrive.
Une impression de ne plus exister en fait, de n'être rien.

Et je confirme, je fais ça souvent dans les cours ennuyeux, c'est un bon moyen de fuite. Pareil quand ça ne va pas trop.
A mon avis, c'est justement un moyen de fuite pour le cerveau, un moyen de se reposer pour mieux redémarrer ensuite.

Oui mon truc se rapproche plus du tien Bartiméus, et c'est vrai que c'est très sympa. Pareil pour un livre ennuyeux, on le lit mais on ne retient vraiment rien et on ne suit pas l'histoire, on est ailleurs, pourtant on le lit.
Ca vous est déjà arrivé?

~eragon~ le 12-08-2007 à 00:00
 

Il y a aussi l'inverse qui est sympa.
On pense à quelque chose tellement fort (en fait, on imagine surtout ) qu'on perd contact avec la réalité, et on la voit inconsciemment de très loin, comme par une fenêtre. On est plongés dans soi-même, et on oublie le reste.

C'est aussi un moyen de fuite, les deux sont apparentés, je pense.

Ca me fait ça quand je rentre en bus, ca passe plus vite. ^^
En cours aussi, d'ailleurs. C'est comme un rêve éveillé.

~Bartiméus~ le 12-08-2007 à 00:00
 

Moué, je ne me rappelle pas spécialement avoir eu des moments d'absence de pensée. Quand je m'ennuie, je rêvasse beaucoup, du genre à me rendre compte subitement que je suis dans une salle de cours, et que je ferais mieux de suivre.
Par contre, ce qui m'arrive assez souvent, c'est d'avoir plusieurs pensées en même temps, sûrement parce que je suis un génie... Hum...

~Utopie~ le 12-08-2007 à 00:00
 

Plusieurs pensées en même temps, ça doit être pas mal comme expérience à vivre.

Sinon je pense que l'esprit, comme tu dis lancelord, se rétracte en fait, va au plus profond de nous.
Par contre, un peu de modestie Utopie quand tu dis : "sûrement parce que je suis un génie... Hum... "

Je pense que les interruptions de pensée sont accessibles à tout le monde, n'importe qui en est capable.
Sinon ce que j'expliquais pour les livres, c'est pareil pour liloo avec la TV. Donc regardez un truc nul à la TV, ou lisez un mauvais livre, et vous verrez.

~eragon~ le 12-08-2007 à 00:00
 

Par contre pour le sens de l'humour, ça a l'air plus restrictif...
Et sinon les jeunes, faut arrêter les ecsta hein!



~Utopie~ le 13-08-2007 à 00:00
 

Mince, découvert. Tu diras rien hein? . Je n'avais pas compris que c'était de l'humour ta phrase, désolé.

Non je plaisante, je ne prends aucune substance.
Simplement j'aime bien planer, comme dit mon père. Une méthode de survie face aux cours d'SES cette année. Deux heures de suite plusieurs jours dans la semaine, c'est invivable.

Sinon je pensais : ça peut aussi être une forme d'auto-hypnose. Ou peut-être que c'est aussi la façon dont les dauphins pensent, voir l'ESRA de BW, le rêve du dauphin.

Mais n'importe qui en est capable Utopie, même sans stupéfiant, tu devrais essayer. Il me semble que notre cher Bernard aime beaucoup ça aussi. J'avais entendu ça dans une interview. Ca lui arrive en plein écriture, il est carrément avec ses personnages, une forme d'écriture automatique.

~eragon~ le 13-08-2007 à 00:00
 

AAAAHHH j'adore ça. Ne plus rien penser, regarder le vide pendant 1/2 heure, entendre les gens autour qui disent " mais elle est dans quel monde, là?" -avec une incompréhension flagrante- et ne rien répondre (ce qui frustre encore plus ces mêmes personnes), ça fait un bien fou... Je pensais être la seule dingue à qui ça arrivait, heureusement on est plusieurs, on devrait fonder un club.

~Melaquablue~ le 13-08-2007 à 00:00
 

Ouais moi aussi ça m'arrive, mais va savoir pourquoi, je suis obligé de regarder un objet brillant ou qui contraste avec le reste pour y arriver.

L'autre jour j'ai passé 3 heures comme ça, mes amis étaient tellement inquiets de ne pas me voir bouger pendant trois heures qu'ils ont appelé l'ambulance!

Mais bon ce qu'il faut aussi essayer de faire, c'est de déconnecter son cerveau de ses muscles, comme ça on ne bouge pas (comme dans le coma en fait, on ne bouge que pour survivre) et on continue de penser, super pratique!

~atb1248~ le 13-08-2007 à 00:00
 

Ah ah... Faut pas pousser quand même, sans bouger et les yeux dans le vide pendant 3h, ça peut éventuellement m'arriver, mais à forte dose d'alcoolémie. Enfin remarque, si t'es naturellement déchiré, ça peut être pas mal non plus, ça revient moins cher en soirée.

Enfin continuez comme ça, je rigole bien. J'attends avec impatience la prochaine expérience, car plus ça va plus c'est "toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort" © Olivier Minne.
Moi ce soir je tente le sac plastique sur la tête, il paraît que ça marche pour perdre conscience.

~Utopie~ le 14-08-2007 à 00:00
 

Je déteste ça. Ne plus penser. L'impression d'avoir perdu son temps, je connais trop. ;)

~Noosnote~ le 20-08-2007 à 00:00
 

Oh Noosnote, on a pas l'impression d'avoir perdu son temps, mais plutôt de l'avoir accéléré.

Malheureusement, pendant les cours je n'y pensais pas, alors je souffrais du temps qui passe. xD

"Moi ce soir je tente le sac plastique sur la tête, il paraît que ça marche pour perdre conscience. "By Utopie"
Hum...



~Plop~ le 23-08-2007 à 00:00
 

Si, si. On l'a accéléré. Mais au final, ce qu'il s'est passé entre, on ne l'a pas assimilé.



~Noosnote~ le 24-08-2007 à 00:00
 

Mais c'est fait pour...

~Plop~ le 27-08-2007 à 00:00
 

Ces "moments d'arrêt" peuvent être rallongés ou approfondis grâce à certaines techniques de méditation.

Il m'est arrivé de rester une heure en méditation, sans penser à rien, et d'en sortir mieux reposé qu'après une nuit complète de sommeil.

Grâce à la méditation, les "temps d'arrêt" sont beaucoup plus profonds et reposants que ceux, "naturels", vécus en cours ou devant la TV.

C'est une expérience extrêmement grisante, et je la conseille à tous!!

~nikolherm~ le 07-10-2007 à 00:00
 

Je ne me rappelle pas que ce me soit arrivé. Dommage, vous avez l'air contents.
Par contre, je me suis déjà enfui de certains livres comme Eragon. Parfois quand ils sont mal écrits et très lourds, et parfois quand ils font rêver. Mon esprit s'enfuit des pages et je rêve pendant longtemps, parfois une heure. Puis je reviens, m'aperçois que j'ai continué à tourner les pages dans le vide.

J'ai aussi des notes de cours de maths écrites en dormant ! Souvenirs d'une prof ennuyeuse. C'est amusant de voir comment l'écriture change et devient une simple vague sur la page.

Pour Utopie, si c'est un génie, pourquoi n'aurait-il pas le droit de le dire? C'est si incroyable d'avoir un génie participant à l'Esra?

~Sam~ le 12-01-2008 à 00:00
 

Personnellement, je mets peu de temps à me rendre compte que je m'évade pendant que je lis ! Ce sont quelques secondes seulement pendant lesquelles je lis mais je ne me souviens pas de ce que j'ai lu ; je sais que j'ai lu, je me souviens de cela ; en revanche, je sais que j'ai pensé à certaines choses qui me reviennent en tête sitôt que je reprends conscience, on va dire... Et je suis en colère d'avoir été interrompue dans l'une et l'autre de ces "activités" cérébrales.

Sinon, penser à rien du tout, mais alors rien, cela ne m'est jamais arrivé.

~charabia~ le 12-01-2008 à 00:00
 

Pouvons-nous être conscients que nous ne pensons plus à rien? La conscience et la pensée sont deux choses différentes je crois. Un robot qui pense comme un humain n'a pas de conscience, et ne sait même pas qu'il "est".

~ssvaklor~ le 12-01-2008 à 00:00
 

Je pense que j'enfonce une porte ouverte quand je dis que lorsque nous sommes conscients, c'est que nous sommes en éveil ! Et quand nous sommes en éveil, nous pensons. Être "dans la lune" ne signifie pas que nous ne pensons pas, à mon avis, et il me semble que pas mal de messages ci-dessus relatent le fait d'être dans la lune...

Quand je suis dans la lune, c'est que je déconnecte de la réalité de ce qui m'entoure, je suis rentrée dans moi-même, dans mes pensées, et je reste hermétique au discours d'autrui et à sa présence physique, tout en sachant qu'autrui est là. Cela peut-être dangereux dans la rue... Il en faut peu pour que je me "réveille" (en réalité je ne dors pas ou je ne suis absent, je suis juste hypnotisée par mes pensées, ce sont les autres qui pensent me "réveiller"). Un simple geste, un bruit plus fort, un évènement anodin me fait reconnecter avec la réalité de ce qui m'entoure.

Nikolherm dit qu'il lui est arrivé de rester une heure en méditation et de n'avoir pensé à rien pendant ce temps...

Ce doit être alors une question de vocabulaire... La méditation est au contraire un moment pendant lequel on pense fort, sur un sujet choisi ou alors on va tous azimuts. La méditation n'est pas le fait d'être dans la lune... C'est un moment très conscient, de travail intellectuel. A mon avis.

~charabia~ le 13-01-2008 à 00:00
 
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