L'Homme évolue-t-il toujours?

Tout le monde comprend aisément qu'une espèce évolue en fonction de la pression du milieu : plus celui-ci est "difficile" et plus les plus faibles auront du mal à s'adapter et donc à se reproduire, donc seuls les meilleurs engendreront une descendance adaptée.


Commençons par un exemple, la pollution : il y a fort à parier que pendant que nous soignons nos crises d'asthme grâce a la médecine, les espèces vivant dans les zones polluées (rats par exemple) voient leur taux de mortalité augmenter.

Résultat : celles dont le patrimoine génétique les rendent plus résistantes que d'autres à la pollution vivent et se reproduisent, les autres meurent. C'est triste mais c'est profitable à l'espèce au final.

Conclusion : Leurs gènes évoluent, les nôtres pas, car rien n'empêche un asthmatique de faire un enfant à une asthmatique (dieu merci car c'est mon cas...) alors qu'un rat "asthmatique" ne se sera pas reproduit puisqu'il sera mort.

Nous évoluons très vite sur de nombreux plans : scientifique, artistique (quoique...) etc.... mais qui s'est pose la question du patrimoine génétique de l'Humain?

En effet, l'homme, grâce à sa supériorité intellectuelle, a su se soustraire à de nombreux problèmes, et notamment aux maladies et autres prédateurs qui, il faut le dire, ont tendance à déranger le commun des mortels.

Grâce à cela, ce dernier n'a plus vraiment à se soucier de son évolution par rapport au milieu puisqu'il adapte celui ci selon ses besoins : il fait froid? Allumons le chauffage...etc....

Mais si nous jetons un coup d'oeil autour de nous, n'est-il pas évident que les autres espèces animales ont su évoluer de sorte à suivre l'évolution de leur monde, alors que nous trouvons toujours une parade en nous servant de nouvelles inventions tandis que notre nature Humaine n'a donc plus besoin de s'adapter?

Projetons nous dans quelques milliers d'années : peut-être nous promènerons nous avec des filtres à air internes, des injecteurs d'antibiotiques automatiques greffés sous la peau (je schématise mais bon je pense que vous suivrez l'idée), tout cela alors que les autres animaux ayant évolué seront autour de nous, meilleurs qu'aujourd'hui, et libres de tous ces artifices qui maintiendront (ou pas) les Hommes en vie.

Alors voilà je me pose une question : Que faire pour éviter ça ?

1) Laisser à nouveau le milieu impacter notre évolution? C'est-à-dire laisser les faibles mourir (adieu notre bonne vieille médecine) pour que seuls les "adaptés" transmettent leurs gènes : certainement très efficace mais c'est inenvisageable tellement ce serait inhumain.

2) Sélectionner les "génomes" exempts de tares et n'autoriser que ceux-là à se reproduire?

C'est un peu ce que font les éleveurs félins ou canins du monde entier : on ne reproduit que des animaux ayant un pedigree, la différence étant que le pedigree est basé sur le phénotype et non sur le génotype... Le souci avec des Humains serait de définir ce qui est une tare : en effet, du point de vue de l'évolution pure, le phénotype devrait absolument être laissé de côté car l'on ne peut concevoir de sélectionner sur des critères subjectifs... il n'en reste pas loin que des dérives du genre : "seuls les yeux bleus sont acceptables" seraient catastrophiques...

De plus, cette solution sous-entend la stérilisation des non sélectionnés : si l'on accepte relativement bien l'idée pour son matou, qu'en serait-il de ses propres enfants ?

3) Laisser faire et espérer...

En résumé je n'ai trouvé aucune réponse acceptable à ma question et j'espère que vous serez nombreux à réagir !

 
 
~artarius~
Publié le : 10/12/2007

 

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Article très intéressant qui soulève énormément de sujets de discussion!!

Quelques petites précisions, Eragon :

"On a toujours de bonnes défenses immunitaires, mais, par exemple, pour beaucoup de virus on donne, à tort c'est vrai, des antibiotiques, alors qu'il faut laisser le corps guérir seul."

Si un médecin te prescrit des antibiotiques pour une infection causée par un virus, change tout de suite de médecin. En effet, les antibiotiques utilisés contre des virus n'ont aucun effet sur ces derniers... Les antibiotiques sont utilisés pour lutter contre les bactéries, en agissant sur leur paroi, leur membrane, l'ADN ou l'ARN. Contre les virus, on utilise des antiviraux qui ont un tout autre mécanisme d'action.

Et que tu conseilles de ne rien faire contre certaines infections virales est très dangereux et inconscient. Les plus grandes maladies mortelles sont d'origine virale. Le fait de ne pas en mourir (pour certaines) tient principalement des vaccinations, de la lutte contre les symptômes et des antiviraux. Les personnes séropositives, par exemple, ne seraient certainement pas enchantées de t'entendre dire qu'il faut juste attendre que ça passe... De plus, Ebola ou la fièvre de Marbourg sont des maladies excessivement virulentes qui entraînent des taux de mortalité variant entre 50 et 90%. Même le virus Influenza B (la simple grippe) peut entraîner un décès s'il n'est pas pris en charge...

De plus, il est prouvé qu'une asepsie trop rigoureuse de notre environnement voire de notre corps fait baisser la qualité de nos réponses immunitaires. Notre système immunitaire diminue avec le temps, et c'est une réalité que nous ne pouvons pas nier. Je rejoins donc les commentaires d'Austin et de Melaquablue !

Voilà, maintenant, un petit commentaire sur les médicaments "naturels".

"Pour la médecine des plantes, elle est bien moins efficace que l'allopathie. La situation sanitaire n'a jamais été aussi bonne aussi en France, les médecines traditionnelles ont de même peu d'effets et moins d'efficacité. L'homéopathie par exemple a des résultats très proches du placebo".

Laisse-moi mettre de l'eau dans ton vin. Il te faut savoir que plus de 25% des médicaments actuellement sur le marché ont des origines naturelles et traditionnelles. L'aspirine et la quinine viennent par exemple d'écorces d'arbres, et on utilise certains principes actif issus des méduses ou des éponges comme anti-cancéreux. Des tests récemment effectués sur un produit chimique isolé du varech soulève un grand espoir dans le traitement des tuberculoses devenues résistantes à tout traitement médicamenteux... Les exemples fourmillent...

De plus, les chinois utilisent une plante (artemisia annua) pour lutter contre le paludisme. Elle est scientifiquement reconnue comme un remède efficace et prometteur par l'OMS, alors que la médecine allopathique ne parvient pas à endiguer les millions de décès que cette maladie provoque par an.

Les laboratoires pharmaceutiques pillent littéralement les cultures et les savoir de certains peuples dits primitifs pour synthétiser des principes actifs connus de ces derniers. La plupart des scientifiques place beaucoup d'espoir dans les principes actifs issus de plantes sous-marines pour un jour parvenir à guérir les personnes séropositives ou sidéennes.

Les exemples pourraient constituer des pages et des pages, mais ce n'est pas le but ici. Je ne dis pas que la médecine allopathique est moins fiable que certains remèdes naturels. J'aimerais seulement te sensibiliser au fait que ces deux domaines devraient être complémentaires.

Une quantité faramineuse de médicaments sont retirés chaque année du marché pour divers dangers sur la santé ou la vie. La plupart des médicaments sont néphrotoxiques par exemple. La distribution massive de médicaments entraîne des insuffisances rénales qui obligent les gens à suivrent des séances d'hémodialyse. Les médicaments sont des bulldozers qui engendrent parfois plus d'effets secondaires que d'effets primaires. Il serait peut-être temps de se remettre en cause, et d'accepter que la science allopathique est une science jeune que nous ne maîtrisons pas encore. Nous sommes sur la bonne voie en sachant que le nombre de médecins ayant acquis des formations de thérapies dites naturelles a doublé entre 1995 et 2000 pour atteindre 10800 (en Allemagne).

L'OMS tente de mettre sur pied un programme permettant aux médecines traditionnelles d'être optimisées dans l'avenir.

Enfin, concernant l'effet placebo, laisse-moi te dire que tu as certainement reçu toi même du placebo dans ta vie. C'est même un facteur déterminant dans l'étude de médicaments avant leur mise sur le marché (le test appelé "en double aveugle"). Et placebo ou pas, cela soigne énormément de gens par année. Et va savoir, peut-être que le pouvoir de la pensée nous offrira dans l'avenir le meilleur médicament possilbe... Mais c'est une autre question.

Je ne nie en aucun cas les effets bénéfiques de la médecine allopathique. Etudiant et travaillant dans le domaine de la santé, je suis bien placé pour constater leur effets bénéfiques, mais aussi pour relever la face cachée de la médaille...

Sam, concernant la future maison de ton oncle, cela me fait penser à un fait divers qui a eu lieu il n'y a pas longtemps à Lausanne. Pour plus d'information:
alainhubler.wordpress.com/2007/11/29/la-maison-de-paille-tient-bon/

Sinon, j'abonde parfaitement dans ton sens!

Et concernant les divers postes sur les bienfaits et les méfaits de la technologie, je suis personnelement d'avis mitigé. L'homme n'a pas le temps de s'adapter aux nouvelles découvertes technologique et encore moins de les assimiler... Tout va beaucoup trop vite. C'est une course effrénée aux découvertes. Depuis le milieu du siècle passé, elles ne se nt même plus... Il y en a tellement... Nous ne nous laissons pas le recul nécessaire à l'assimilation et la compréhension globale d'une découverte qu'une nouvelle voit le jour... Un chute en avant ?



~Eldarion~ le 16-12-2007 à 00:00
 

"Si un médecin te prescrit des antibiotiques pour une infection causée par un virus, change tout de suite de médecin. En effet, les antibiotiques utilisés contre des virus n'ont aucun effet sur ces derniers... Les antibiotiques sont utilisés pour lutter contre les bactéries, en agissant sur leur paroi, leur membrane, l'ADN ou l'ARN. Contre les virus, on utilise des antiviraux qui ont un tout autre mécanisme d'action."

Oui j'ai fait une grosse bourde là je le reconnais, ^^ pour les antiviraux. Heureusement qu'ils existent.
Pour les médecines naturelles tu as raison mais ce n'est pas celles-là dont je voulais parler, mais de l'homéopathie par exemple, ou de l'acupuncture, ou la magnétothérapie ou l'oxygénothérapie...

Ce dont tu parles, la phytothérapie est bien plus efficace, et il n'y a pas que dans les océans qu'on espère en trouver, mais aussi dans des forêt vierges, voire sur certaines bactéries. Non le pouvoir de la pensée n'est quand même pas suffisant, il faut aussi un principe actif.

Oui l'effet placebo est relativement important, je n'en doute pas, mais insuffisant à lui seul pour soigner de graves maladies; il aide à la guérison, la favorise. Attention, là c'est une porte ouverte aux médecines new age et aux patamédecines. L'effet placebo, de plus, est efficace sur 30% des gens environ, qui ressentent une amélioration, mais pas une guérison.
Il y a aussi l'effet nocebo.

Beaucoup de thérapies dites naturelles sont des couverts de charlatans et d'escrocs.

Les procédures de tests des médicaments allopathiques sont très rigoureuses il me semble, non?

On a aussi remarqué que certains animaux, quand ils étaient malades, mangeaient certains types de plantes pour guérir. On peut aussi prendre certaines substances sur des animaux.

Cependant, certains produits considérés comme médicaments sont peu efficaces, tels que ceux contre la chute des cheveux, ou anti âge etc. Et il y a des abus parfois aussi, comme les antibiotiques, prescrits pour beaucoup de maladies d'origine virale.

Bien sûr il y a évidemment des risques, tels que les allergies ou les effets secondaires, mais moins qu'avec d'autres types de médecine. Si la médecine conventionnelle est peu efficace sur vous, les médecines alternatives le seront encore moins; il faut se méfier des médecines aussi dites "millénaires", normalement une thérapie réellement fondée s'améliore continuellement.

Oui il y a un revers de la médaille, il n'y a pas que le système rénal, mais aussi digestif.

Oui il y a certaines plantes efficaces et bénéfiques, mais de toute façon les médicaments allopathiques sont tout de même plus efficaces que les plantes elles-mêmes, qui peuvent avoir aussi des effets secondaires et même être dangereuses, car contenant d'autres substances que la substance recherchée.

Trouver d'autres types de traitements oui je suis pour, à condition qu'il y ait de rigoureux tests, prouvant sa non-nocivité.

Je suis d'accord qu'elles pourraient être complémentaires, mais qu'elles soient beaucoup plus rigoureuses aussi, et qu'elles ne soient pas dans le but d'enrichir ni de duper les gens.

Et si la médecine conventionnelle n'arrive pas à soigner le paludisme, en fait elle y arrive assez fréquemment et beaucoup d'asiatiques l'ont à l'état endémique et ont développé une certaine résistance, c'est aussi parce que les habitants de ces pays n'ont malheureusement pas les moyens de payer les médicaments.

De plus, la plante que tu cites n'est pas efficace sur toutes les sortes de paludisme, mais que sur certaines.

De plus, l'OMS recommande en cas de paludisme de ne pas prendre que ça comme traitement, mais de faire une polythérapie.

Donc oui à certains traitements naturels, mais avec beaucoup de prudence.

Pour l'aseptisation, comme je l'ai dit aussi, je doute que l'on soit dans des environnements aseptisés, il y a plein de bactéries dans notre environnement, sur nous, nos vêtements, notre PC, à l'extérieur, dans l'air etc.
Et, c'est vrai qu'il ne faut pas en faire trop, comme faire ce que fait un certain chanteur ^^, comme par exemple la volonté d'interdiction des fromages au lait cru de l'UE, ou certaines maniaqueries aussi^^, mais il ne faut quand même pas retourner dans l'hygiène douteuse du passé.

De plus, il y a les maladies nosocomiales, et des environnements peu aseptisés favorisent énormément les maladies; le niveau de santé des gens n'a jamais été aussi bon, avec les progrès de la médecine et de l'hygiène.

Tiens, une petite anecdote sur la technologie! Eh bien ce matin il y a eu une coupure de courant chez moi, je peux vous dire que sans électricité je n'ai pas pu faire grand-chose, et que ça m'énervait vraiment!
Je vois que sans technologie on n'est pas grand-chose, pas d'ordi, pas de chauffage, pas de moyens de chauffer des aliments, pas de lumière, pas de télé.
Beaucoup de nos activités dépendent de la technologie de nos jours. Je n'ai pas utilisé l'ascenseur non plus. Je ne savais même pas l'heure, étant donné que j'ai un réveil digital et qu'il est aussi sur le micro-onde.

Mais merci de tes précision Eldarion ( un fan de Tolkien?) au plaisir de rediscuter avec toi.



~eragon~ le 18-12-2007 à 00:00
 

Nous évoluons dans un environnement... évolutif.
S'il est vrai que l'humain n'a pas subi de profonde mutation liée à son environnement, on peut dire qu'il a plutôt forcé son environnement à une évolution accélérée.
La nature reprenant toujours ses droits, on peut penser que nous serons un jour forcés de muter rapidement à notre tour pour survivre à notre environnement... Evidemment, et pour notre malheur, seuls les plus adaptés survivront. Pensez-vous qu'il soit encore possible de retarder l'échéance pour nos enfants ou petits-enfants ?
Quelques rameaux à l'arbre des possibles : Homo-CO2, Homo-nuclearis, Homo-hiv.

Pour finir sur une touche positive : Homo-Esperantus.



~mikadosun~ le 29-12-2007 à 00:00
 

L'évolution est un chemin unique à son organisme, peu importe le chemin que l'évolution prend, cela fait partie d'une évolution unique à elle-même. Peu importe l'évolution, l'organisme s'adaptera à son nouvel environnement lentement mais sûrement, tout dépend de quelle orientation prend cet organisme. La reproduction assure à cet organisme l'évolution et chaque nouvel organisme choisira son évolution avec son environnement.



~lecreateur~ le 13-01-2008 à 00:00
 

Est-ce que cela veut dire, pour toi, qu'au début de la vie sur Terre, il y avait des organismes différents déjà programmés pour devenir les hommes que nous sommes aujourd'hui, les éléphants, les ratons-laveurs ou les vers de terre...?



~charabia~ le 13-01-2008 à 00:00
 

Cela veut dire que chaque évolution est le résultat de son choix personnel, que l'homme est l'homme parce qu'il a voulu être l'homme.



~lecreateur~ le 13-01-2008 à 00:00
 

L'homme est devenu homme car il a utilisé un potentiel cérébral que beaucoup d'organismes avaient sans doute aussi, mais qu'il a su optimiser pour son adaptation et sa survie. Je parle de l'intelligence.
Sinon, pas mal d'espèces, dotées d'un cerveau proche du nôtre, n'utilisent que l'atavisme pour leur survie.



~charabia~ le 13-01-2008 à 00:00
 

Avant que l'évolution ne lui donne la pensée comme on la connaît, cet organisme a d'abord fait des essais et erreurs, en regardant d'autres organismes; c'est petit à petit que son cerveau s'est développé. La survie était son objectif comme tout organisme, des erreurs pour certains, une erreur qui s'avérait une nouvelle façon de survivre.
Donc le premier singe intelligent, en imitant tous les autres animaux, et en se blessant (ce qui à notre époque n'a pas vraiment changé - car même si tu dis à ton enfant "ne touche pas à ça, tu vas te faire mal" il le fait quand même, question de faire sa propre opinion de ce mal) a évolué.
Donc ce qui complique l'évolution de l'homme c'est son nombre, car plus tu as d'hommes, plus d'éducation tu as à faire pour qu'ils évoluent.



~lecreateur~ le 13-01-2008 à 00:00
 

J'ai lu un peu plus haut une intervention de The Computer Man qui prétend que si les dents de sagesse ont tendance à disparaître, c'est parce que nous sommes moins carnivores qu'avant et que, parce que nous n'arrachons plus la viande avec nos dents, ces dents ne deviennent plus importantes pour l'homme.

Il semble qu'au début, l'être qui a préfiguré l'homme était végétalien, puis il est devenu végétarien avec adjonction dans sa nourriture d'éléments animaux, tels que les oeufs, et enfin il est devenu ce que la grande majorité d'humains est, en incluant la viande dans son alimentation : omnivore.
Mais il n'a jamais été simplement carnassier et ne semble pas avoir eu à se servir de ses CANINES pour arracher la viande de ses proies, comme le font les animaux essentiellement carnassiers. Les molaires servent à broyer les aliments, pas à les arracher. Les dents de sagesse, dernières molaires situées à l'arrière, tendent à disparaître en effet, mais ce n'est pas nouveau puisqu'on a retrouvé des momies égyptiennes qui avaient des dents de sagesse incluses dans l'os. Et en fait, elles ne disparaissent pas vraiment, mais restent souvent incluses dans l'os ou pire sous la gencive, faute de place, ce qui provoque des problèmes de santé buccale avec répercutions sur la santé en général. Il faut alors les enlever.
Lorsqu'elles peuvent pousser librement, elles ne gênent nullement et font leur travail de broyeuses.

A noter que certains singes mâles frugivores, comme les macaques par exemple, possèdent des canines impressionnantes ! On se demande un peu pourquoi, puisqu'ils n'ont pas besoin de ces dents pour manger leurs récoltes de fruits. Elles ne sont certainement là que pour impressionner leurs prédateurs ou pour s'imposer face à leurs rivaux, dans la sélection sexuelle, ces canines devenant ainsi des armes.

L'être humain possède des canines peu développées parce qu'il n'a pas besoin d'arracher la viande avec. Et les mâles n'ont pas besoin de s'imposer face à leurs rivaux grâce à elles ! Ce serait comique, tiens !

Ca me fait quand même penser que dans les bacs à sable où ils jouent les uns à côté des autres, les petits enfants, pour imposer leur volonté ou revendiquer un espace ou un objet, mordent facilement ! C'est plus masculin que féminin, comme comportement...
Les petites filles, elles, griffent plus volontiers, au visage, ou s'agrippent aux cheveux... Je parle des enfants qui ont déjà un caractère de dominateurs. Les autres, ils subissent, cèdent, se retirent ou pleurent !



~charabia~ le 24-02-2008 à 00:00
 

La solution serait peut-être de retourner vivre dans des sociétés dites "primitives": nus, sans outils (ou un minimum), sans technologie,... J'exagère certainement, mais cela me semble être la seule solution envisageable si l'on veut de nouveau soumettre nos gènes à une adaptation plus "naturelle". Bien sûr, nous conserverions nos connaissances, mais à l'oral, comme le suggère Bengalaas.
D'ailleurs, pour revenir sur ce sujet, j'ai lu quelque part (si quelqu'un connaît la source...), que l'écriture et le langage articulé atrophiait nos autres sens, et que les bébés, avant de savoir parler, seraient plus réceptifs au monde qui les entoure, que ce soit d'un point de vue visuel, olfactif, ou encore auditif... Info ou intox ?


~Utopian~ le 26-02-2011 à 09:44
 

C'est excellent ce site ! Je suis un nouveau, et je n'ai pas encore publié d'articles, mais ça viendra !
En attendant, je me plais à vous lire, et à apprendre de vous. Ce que j'aime dans ce site, c'est que les commentaires attachés aux articles sont tout aussi riches et excellents (parfois plus encore) que les articles mêmes. Ainsi en est-il par exemple du premier commentaire de l'utilisateur Austin sur cet article (c'est un exemple au hasard, ne soyez pas jaloux !).
Merci ! (Hé! Mais c'est mon premier commentaire.)


~Turing~ le 28-06-2011 à 19:17
 
Précedent  1, 2

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