Tout s'achète sauf l'Amour (jusque là je ne pense pas qu'on me contredise...) mais c'est là que je mets mon grain de sel...
L'Amour c'est la VIE... donc rien ne s'achète...
"L'amour c'est la vie", ne tombe pas sous le sens. Je demande un éclaircissement pour pouvoir statuer.
L'amour c'est donner.
Pour donner des biens, il faut de l'argent.
Pour donner de l'attention il faut du temps et le temps c'est de l'argent.
Donc de toute façon, donner c'est de l'argent.
Donc pour avoir de l'amour, il faut de l'argent. Si il faut de l'argent, c'est que d'une manière plus ou moins détournée il s'achète.
Je reprends.
Avant d'étayer ma pensée, je vais répondre à ton proverbe.
Ca commence plutôt bien, l'amour c'est donner, mais pour donner des biens il faut de l'argent... l'amour ce n'est pas donner des biens... ni de l'attention... et le temps ce n'est pas de l'argent...
On considère que le temps c'est de l'argent parce que la société dans laquelle nous vivons nous pousse à raisonner en ce sens... mais si nous reflechissons bien, c'est la vie qui crée le temps (quand la vie de quelqu'un s'arrête, son temps s'arrête aussi)
Enfin bref... je reviens sur ma pensée.
L'amour c'est la vie... je dis ça parce que lorsque nous sommes dans l'amour on se sent vivre, il y a des sensations que nous n'avons qu'en amour, seulement lorsque l'on donne sans demander en retour (donc pas d'argent ... ) . Je pense que l'on vit vraiment quand on vit dans l'amour... le vrai amour sans sentiments négatifs, avec que du bonheur... je regardai hier soir une émission où il y avait line renaud, je dirais qu'elle vit dans l'amour, et on la sent vivre... ( Certes il semble qu'elle ait de l'argent, mais il ne semble pas que ce soit cela qui la touche mais les démonstrations d'amour (pas besoin d'argent pour démontrer de l'amour) )
EDIT ADMIN Pensez à utiliser la fonction éditer sur vos messages afin d'éviter les doubles posts ;)
Quand je dis que l'amour c'est donner, en particulier en limitant à l'argent et au temps, j'ai effectivement une vision réductrice de l'amour. Parce que l'amour c'est plus que cela. Mais c'est cela aussi.
De la même manière quand on dit que l'amour c'est la vie on réduit le sens de la vie.
On se sent effectivement vivant quand on aime, mais peut-être autant ou encore plus quand on apprend, quand on crée, quand on saute en parachute...
Donc rien de ce qui est "amour" dans la vie et qui s'achète ne serait acceptable. Pour le reste :
On pouvait (et peut-être encore quelque part) acheter la vie du perdant après une bataille.
On peut acheter sa vie auprès d'hôpitaux privés quand on est très malade.
On peut racheter ses péchés auprès de l'église avec une indulgence.
On peut acheter la mort en engageant un tueur.
On peut acheter du temps en faisant travailler les autres.
On peut acheter l'amour avec un petit a.
Une autre inversion des choses. C'est le temps qui crée la vie. Que l'on parle du temps physique ou du temps psychologique. La vie crée la conscience du temps, pas le temps.
Une autre inversion, la société ne nous pousse pas à raisonner dans un sens donné. Nous sommes la société et c'est elle qui reflète qui nous sommes. Et c'est parce que nous ne prenons pas conscience de ce que nous sommes et que la société n'est pas un élément étranger mais notre propre reflet que ladite société n'évolue pas plus vite.
Tu reprends beaucoup de choses importantes et compliquées en très peu de mots. C'est stimulant.
L'amour, la vie, le bonheur, la société, l'argent, Line Renaud. Ou peut-être pas Line Renaud même si je l'aime bien...
Pour chacun de ces mots on trouve des définitions contradictoires selon les personnes. On est alors obligé de définir précisément chaque notion pour expliciter comment on les conçoit.
Par exemple, je ne suis pas sûr que amour et bonheur puissent si facilement s'associer. Si on parle de l'amour comme celui de Jésus Christ, il n'est pas lié à un quelconque bonheur puisque désintéressé. Et si on l'associe au bonheur, ne l'associe-t-on pas obligatoirement au malheur?
Si on parle d'amour de couple, on dit "En amour, il y en a toujours un qui souffre et un qui s'ennuie."
Et si on aime le monde et ce qui nous entoure, ne ressent-on pas souvent de la souffrance de le voir comme il est?
Oui effectivement l'amour c'est cela aussi mais d'un point de vue strictement non évolué, et pour avoir deux exemples concrets (sans pour autant en faire des arguments ou une théorie) : j'ai deux copines qui ont eu des enfants et qui ont toutes deux un revenu très différent (pour simplifier du simple au double) eh bien l'amour qu'elles donnent est différent mais le bébé le voit comme quelque chose de très bien, pardon c'est un peu confus... En cela je veux dire le bébé n'a pas la notion que c'est l'argent qui donne de l'amour, parce que ce n'est tout simplement pas le cas...
Regardons simplement des enfants, ils sont une leçon de vie à eux seuls... Ils ont juste besoin d'affection (qui ne s'achète pas... mais Sam je suis sûre que tu trouveras un exemple contraire... stimulant !) et de nourriture (bon ça, c'est vrai que ça s'achète...).
Mais effectivement je réduis la vie à l'amour alors que c'est plus que cela, mais quand on apprend ou qu'on crée, est-ce qu'on ne le fait pas dans un sentiment d'amour ? J'apprends beaucoup plus facilement et prends plus de plaisir avec quelque chose que j'aime.
Les créations sont le fruit de l'amour de l'artiste avec la problématique qu'il aborde, et pour le parachute (j'ai sauté il y a quelques mois) ce ne sont pas les sensations d'amour mais on passe du côté des émotions, sensations fortes, oui on se sent vivant mais parce qu'on se confronte aussi à la mort... à la vie qui ne tient qu'à un fil...
J'ai une vision un peu utopique de la vie et la tienne est réaliste (enfin tu arrives à capter le réaliste, ce qui ne veut pas dire que c'est ta vision à toi.. pour ma part j'ai encore du mal -je suis chez les bisounours...).
Je ne peux donc qu'aller dans ton sens quant aux arguments que tu avances. Malheureusement tu as raison...
Pour le temps, pareil... C'est l'être humain qui crée le temps ; quand j'emploie le temps ici c'est par rapport à la société, à son rapport au temps. Selon la culture d'un individu, la relation au temps est bien différente, il y a une dimension culturelle qui elle est liée à la société (lien culture/société) qui elle-même est liée au temps...
La société est la majorité, malheureusement. La société veut mettre les gens dans des cases, et les gens vont dans la majorité des cases, mais quand tu n'es pas "casable", tu es quoi ? Tu es différent, bizarre, fou, marginal (on arrive tout de même à te qualifier de quelque chose... donc te mettre dans une case !)
Pour ce qui est de l'Amour... pourquoi le désintéressement ne serait pas finalement la clé du bonheur ? Si l'un des deux souffre et l'autre s'ennuie... J'ai envie de te dire qu'ils ne sont pas obligés de se subir l'un et l'autre et qu'ils se quittent, ou qu'ils travaillent sur eux pour comprendre pourquoi l'ennui ou la souffrance sont liés à l'amour ??
Si on aime le monde et ce qui nous entoure, on éprouve certainement de la souffrance si on ne l'accepte pas tel qu'il est. Si on accepte le monde comme il est, c'est aussi parce qu'on l'a choisi, et qu'il nous aide pour ascensionner.
Accepter le monde... accepter son monde... accepter le monde son voisin... celui de son ennemi... créer son monde...
On en revient aux définitions qui sont différentes selon les individus...
Voila un débat qui dépasse de loin la mise initiale.
Les idées sur les enfants sont effectivement confuses. L'affection donnée aux enfants ne s'achète pas, c'est un fait.
Les enfants dont les parents sont dans la misère reçoivent néanmoins souvent (pas toujours) moins d'affection car leurs parents sont moins disponibles émotionnellement et physiquement.
Mais je ne crois pas que c'était ton propos.
Autant le bébé va se satisfaire d'affection et du lait de maman, autant un enfant de 10 ans va vous harceler pour avoir des cartes pokémon, un ordi, une console, des vêtements de marque, un téléphone portable... Il n'a pas le sens des valeurs encore et ne comprend toujours bien pas la limite des moyens des parents. Et s'il la comprend il ne l'accepte pas forcément.
D'où le mythe du vilain petit canard. Si je ne m'abuse, le conte reprend le sentiment qu'ont pratiquement tous les enfants à un certain âge, de mériter mieux que leurs parents et de descendre d'une lignée plus noble et/ou plus riche.
Je pense que l'amour des parents pour les enfants est souvent plus pur que l'amour des enfants pour leurs parents. Et que la relation de l'amour des enfants et de l'argent est confuse. Combien de grand-mères donnent un petit billet aux enfants pour s'assurer des visites plus fréquentes.
Je passe au sujet sur la création. Certaines personnes créent dans l'amour. J'en connais qui créent dans l'orgueil, de nombreuses inventions scientifiques sont motivées par la reconnaissance plus que par la connaissance. D'autres dans la haine, le nombre d'inventions augmente en temps de guerre, les machines de torture sont très évoluées.
L'amour est donc également une vision réductrice de la création.
La société est la majorité??? La société c'est nous tous. Minorité et majorité ensemble forment la société et sont indissociables.
Pour les cases, j'ai longtemps cru que la société mettait les gens dans les cases. Des expériences plus longues me laissent maintenant penser que la société ne fait rien et que les gens fabriquent eux même des cases pour s'y mettre.
Les gens un peu marginaux s'en prennent plein le nez. La case qu'il fabriquent est refusée par les autres. Soit ils rentrent dans les cases des autres, soit ils partent. J'en suis à mon troisième pays, troisième culture et société.
Donc quand on est marginal et que cela se passe mal, c'est qu'on a une case sans s'en apercevoir. En effet, si on était suffisamment nombreux, ce serait les "normaux" qui seraient mal à l'aise. La solution est d'abandonner la case et d'accepter de vivre libre et sans case.
Il apparaît que ta conclusion sur le désintéressement peut être une solution tant pour l'amour que pour les cases. Encore que nombre de personnes ne vont pas considérer ton désintéressement comme de l'amour car manquant de sentiments.
La citation qu'en amour l'un s'ennuie et l'autre souffre, ne fait pas référence à un cas particulier. Elle suppose que cet état de fait est inhérent à l'amour et donc inévitable. Tout couple amoureux finit naturellement dans cet état. Partir et recommencer est donc inutile.
Comprendre pourquoi est source de conjectures. Il semble que le jeu de l'amour est faussé au départ et que celui qui entame la relation prenne pratiquement toujours la position de celui qui souffre. Et tu as peut-être deviné pourquoi, car celui qui tombe amoureux en premier tombe souvent amoureux d'une image qu'il a de l'autre plutôt que vraiment de l'autre. Ensuite, confronté à la réalité de l'autre et à sa différence avec l'image, il refuse et rejette, donc souffre.
Parmi tes conclusions, "accepter le monde" est ma préférée. Les autres sont finalement similaires et aboutissent à la guerre lorsqu'il y a confrontation d'intérêts.
Pour ce qui est de ta vision des cases, je trouve cela très intéressant, ça semble effectivement très réaliste. Quand je parlais de vivre sans case, oui je pense à la liberté mais je ne crois pas qu'il faille tout abandonner, mais juste accepter...
Pour ce qui est de l'amour, je pense qu'un travail sur soi qui traite des profondeurs, du corps et de l'esprit, permet de ne pas tomber amoureux d'une image mais d'une personne à part entière. En effet, je pense (à le voir autour de moi, et à l'avoir vécu personnellement) que les individus qui n'ont pas travaillé sur eux ont des multitudes d'attentes envers autrui ; et attentes = déception !
Lorsqu'on a des attentes, parce qu'on reproduit un schéma, parce qu'on veut que la personne d'en face corresponde à ce qu'on attend d'elle, on sera forcement déçu, parce qu'on se rendra compte au bout d'un certain temps que ce n'est pas du tout ce qu'on voulait.
Alors que, lorsqu'on travaille sur soi, sur ses mécanismes de fonctionnement, et qu'on vit vraiment dans l'acceptation, lorsqu'on rencontre quelqu'un et qu'on tombe amoureux, c'est qu'on l'aime vraiment pour ce qu'il est et non pas pour son image.
Bien que je puisse voir autour de moi des gens qui n'ont pas travaillé sur eux mais qui ont rencontré leur amour...
Finalement peut-être que ma vision des choses est tout simplement liée à une de mes missions d'âme...
Mais on est d'accord sur le fait qu'il faille accepter le monde, tel qu'il est puisque, en tant qu'enfant de la lumière, nous avons choisis de venir ascensionner sur la Terre, et c'est bien parce que nous avons tous vu un potentiel créatif avec les moyens du bord !
Ta vision de l'amour me plaît beaucoup. Il est possible que cela fonctionne parfois très bien.
Le problème avec l'amour c'est que si par malchance, tu tombes amoureux(se) de la mauvaise personne, tout ton travail sur toi partira en fumée car par sa nature l'amour va t'aveugler et détruire ta préparation. Car les sentiments naissent dans la tête bien avant la réflexion. Impossible alors d'aimer la personne pour ce qu'elle est puisque impossible de voir/savoir ce qu'elle est.
Pour réussir ton tour de force, il faut réussir à connaître la personne avant de tomber amoureux. Ce qui est un tour de force, car à mon avis, si tu prends un homme et une femme et que tu les laisses se connaître profondément, ils vont tomber amoureux bien avant d'avoir atteint un niveau de compréhension suffisant.
Et puis la personne dans le flirt n'est pas la même que dans la vie à deux, n'est pas la même dans le mariage et la paternité/maternité.
Comment imagines-tu l'acceptation en amour du changement de l'être aimé ? Il arrive surtout à notre époque que la personne change tellement que l'amour n'ait plus le sens initial.
Lorsque le/la romantique devient carriériste, le voyageur pantouflard, le sédentaire nomade...