Le Brouillon




Résumé :


Damien Louvel vit son american dream à NYC ; quand le notaire de la famille l’appelle pour lui annoncer la mort de son père, qu’il n’a pas revu depuis 11 ans et qu’il hait, le retour en France lui paraît étrange, mais salutaire. Il apprend que son père a acheté une maison à Gordes, en Provence. Et découvre par la même occasion que celui-ci a sans aucun doute mis le doigt sur un secret gardé depuis bien longtemps...


Critique :


Édité en France avant le Da Vinci Code, le thriller ésotérique de Loevenbruck reprend globalement l’idée d’un message laissé par Jésus, et d'une course contre la montre avec des extrémistes religieux voulant récupérer l’information.
Le héros (Damien) est aidé par un hacker débonnaire, par son ami d’enfance député qui s’avère franc-maçon (bien pratique pour récupérer des informations), une journaliste (et non une jeune femme flic...) très versée dans l’Histoire et l’ésotérisme, un curé apeuré mais loyal, un horloger arrivé à point nommé pour récréer une machine de Léonard de Vinci...

Même si l’histoire est intéressante, bien écrite, parfois drôle, on regrettera la facilité avec laquelle Damien parvient au bout de l’énigme (sans surprise), sans embûche, presque sans dégâts. Pas de trahison, tout le monde est loyal ; pas de difficultés à résoudre, un spécialiste de chaque domaine tombe toujours au moment où l'on en a besoin...

Bonne lecture, mais un peu légère (même si, je le répète, les informations diffèrent un peu du Da Vinci Code, donnant une nouvelle orientation). Dénouement insolite toutefois !

Dommage, en somme, qu’on ait connu le Da Vinci Code avant le Testament des siècles...


Extrait :


« Je me souviendrai longtemps de la première phrase qu’eut la journaliste quand elle commença à me retracer toute l’histoire. Avant tout, je veux que vous sachiez que je ne sais pas quel secret votre père a découvert. Mais une chose est sûre, tant que je n’aurai pas trouvé, je ne vivrai que pour ça. Je me souviendrai longtemps de cette phrase, parce qu’elle résume à elle seule ce qu’est devenu ma propre vie depuis ce soir-là. Et justement, j’avais besoin de changement. Je n’étais pas venu en France seulement pour mon père. Inconsciemment, peut-être, j’étais venu chercher un nouvel aiguillage. Comme un oral de rattrapage. Celui que la journaliste avait à m’offrir n’était certainement pas ce que j’aurais pu imaginer, mais je ne suis pas du genre à chipoter. »

Henri Loevenbruck, le Testament des siècles. Page 51, éditions J’ai Lu, novembre 2006


Le plus : une écriture agréable, fluide.

Le moins : la rapidité de « bouclage », l’impression de ‘déjà lu’ constante (pour ceux qui ont déjà lu le Da Vinci Code).


~Melaquablue~ le 13-04-2009 à 17:36
 
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