Le Brouillon

Voici une question que nous a posé notre prof de religion à l'école et qui a entraîné un débat n'ayant jamais abouti.

Quand s'arrête la liberté d'expression des gens ? A-t-on le droit de dire "Les Étrangers, tous des ****" ? A-t-on le droit de dire : "Cet homme politique a des idées dangereuses et fausses" ? Où se situe la limite entre la liberté d'expression et le racisme ?

J'avais proposé que tant qu'on ne parlait pas d'une autre personne, on pouvait dire ce qu'on voulait, mais on m'a répondu "Alors il n'y a plus de remise en question, et la société ne peut plus évoluer si on ne remet pas en question les gens qui y vivent."

Le débat est ouvert.


~Rédunca~ le 21-04-2009 à 18:53
 

Honnêtement, j'ai écrit tout un message, mais à force de réflexion je me suis rendu compte que j'avais tort.

Je suis pour une liberté d'expression totale mais intelligente.

Au départ, je disais que la seule chose que nous ne pouvons pas tolérer c'est l'intolérance. Mais c'est aussi une forme d'intolérance. L'intolérance existe dès lors que nous affirmons un point de vue de façon absolue, alors que tout point de vue est nécessairement subjectif.
Il faudrait donc systématiquement le signifier. A la place de dire : "Je pense que l'Islam est une porte ouverte au terrorisme" comme le sous-entendaient les caricatures du prophète Mahomet, il aurait fallu signifier : "Je pense que l'Islam est une porte ouverte au terrorisme."
Au lieu de : "Le préservatif sert le SIDA" comme le Pape l'a signifié, "Je pense que le préservatif sert le SIDA".

Il faudrait renforcer une personnalisation des opinions, si bien qu'elle en deviendrait évidente. Chacun pense ce qu'il veut, mais cela ne doit engager que lui. On ne peut intelligemment soutenir un point de vue en signifiant qu'il est universel.
Comme le dit le dicton populaire :"Chacun voit midi à sa porte."

Cela pose aussi un autre problème, celui de la représentation...


~Tao_master~ le 21-04-2009 à 21:55
 
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