Le Brouillon
Fantasy.
Résumé :
Taïga sibérienne : Tcholko, le guerrier, part chasser l’ours, en offrande au clan d’Ulgak, sa promise. Sur les rives du lac Bahikal, il sauve des barbares Büryats une jeune femme étrange prénommée Arthea. Celle-ci a besoin de lui, car elle doit rejoindre les siens à Raïma, et prévenir la reine d’Atlantis du complot ourdi contre les prêtresses d’Ammu...
Critique :
Atlantis est une œuvre courte, rapide, rafraîchissante ; sans trop approfondir, Bordage nous donne un peu de sauvage, (Tcholko), un peu de civilisation disparue (Arthea), un peu de mysticisme, un peu d’amour (impossible entre deux êtres que tout oppose).
Pierre bordage est un très bon conteur ; on remarque toutefois qu’il est un conteur plus à l’aise dans la taïga, avec un jeune barbare fougueux, que dans les méandres des complots 'atlantistes', qui sont assez vite expédiés...
Tcholko est-il le barbare qu’Arthea croit être ? La civilisation d’Atlantis, éclairée et veillant sur le reste du monde, n’est-elle pas décadente ? Les « barbares » (étrangers) ne sont-ils pas l’avenir de l’humanité ?
Un roman agréable, mais qui n’a pas, selon moi, la dimension ni l’importance des Derniers Hommes, œuvre majeure de Bordage.
Extrait :
« On ne doit pas séparer ce qui est inséparable. L’univers est fait d’opposés, l’obscur et le clair, le mâle et la femelle, le jeune et le vieux, le nord et le sud, la douceur et la violence. L’être humain se perd s’il refuse d’être le chaudron où bouillent les contraires. Le règne de la magie touche à sa fin, et bientôt viendront les temps où les êtres humains seront prisonniers de leurs sens. »
Pierre bordage, Atlantis, les fils du rayon d’or, p103. Éditions J’ai lu.
Le plus : un roman facile à lire, idéal comme coupure entre les grands cycles de la fantasy.
Le moins : pas mal de scènes assez violentes (viols, meurtres...) Bordage n’y va pas de main morte, les descriptions sont... saisissantes !
Simplicité de l'histoire. Bordage nous a habitués à plus complexe...
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