Philosophie de Dune

La philosophie de Dune (livre de science-fiction écrit par Frank Herbert), présente une vision des choses assez originale et un peu complexe. La voici traitée ci-après.


"Ceux qui souhaitent répéter le passé devraient tout d'abord s'assurer le contrôle de l'histoire enseignée."
Pas très difficile à comprendre : si l'on veut refaire le passé, il faut d'abord regarder la façon dont les choses évoluent maintenant, puis adapter.

"On ne manipule pas une marionnette avec un seul fil."
Il faut s'armer de plusieurs armes avant de manipuler quelqu'un ou de passer à l'action.

"Exister, c'est se dresser, se détacher de l'arrière-plan. Vous ne pensez pas, vous n'existez pas vraiment si vous n'êtes pas prêts à risquer jusqu'à votre équilibre dans le jugement de votre existence."
Il faut se différencier des autres, c'est le seul moyen pour s'élever.

"Recherchez la liberté et devenez esclave de vos désirs. Recherchez la dicipline et trouvez la liberté."
Très facile à comprendre.


Quelques autres maximes non-traitées:
"Toute question constitue une prise dangereuse sur l'Univers. Malgrès une apparence sensée, elle n'explique peut être rien."

"En dernière analyse, toute chose n'est connue que parce qu'on veut croire qu'on la connaît."

"Le temps ne se mesure pas lui-même. Il suffit de considérer un cercle et la chose devient apparente. "

"Certains ne participent jamais à l'événement. La vie leur arrive tout simplement. Ils se maintiennent plus ou moins à force de résistance bornée et résistent avec rage ou violence à tout ce qui pourrait les arracher à leurs illusions dépitées de sécurité. "

"L'éducation n'est pas un substitut de l'intelligence. Cette qualité élusive ne peut être que partiellement définie par l'aptitude à résoudre des puzzles. C'est par la création de nouveaux puzzles reflétant ce que vous rapportent vos sens que vous pourrez compléter la définition. "

 
 
~niarack~

 

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Sinon, très bon article sur l'un des romans les plus complexes et les plus passionnants qui existent. Frank Herbert s'apparente pour moi à Tolkien, sauf que Herbert est plus moderne.



~nouvo visionnaire~ le 16-05-2007 à 00:00
 

"Certains ne participent jamais à l'événement. La vie leur arrive tout simplement. Ils se maintiennent plus ou moins à force de résistance bornée et résistent avec rage ou violence à tout ce qui pourrait les arracher à leurs illusions dépitées de sécurité. "

Qu'est-ce que j'ai peur d'en faire partie... Et comment être sûr de réellement être différent de ceux-là ? Ou est la frontière ?

Ce ne sont pas des questions rhétoriques, j'ai vraiment besoin que quelqu'un me donne des réponses, s'il vous plaît...

~paujo~ le 06-03-2009 à 20:19
 

Avant tout, Tolkien est à la Fantasy ce que Frank Herbert est à la Science-Fiction. C'est-à-dire un pionnier. L'esprit est le même. Les idées développées dans leurs œuvres respectives ouvrent l'esprit à des perceptions nouvelles : d'autres manières d'appréhender le monde qui nous entoure.

@paujo: Je ne retrouve pas le passage repris ci-dessus, il est donc difficile de l'analyser car il faudrait savoir quel personnage parle, et à qui il s'adresse.
Apparemment il s'agit d'une critique de la passivité intellectuelle (fanatisme) face à un évènement. L'auteur montre du doigt "l'homme passif" qui se contente de l'ordre établi et ne cherche pas un autre mode de penser.
Le meilleur moyen de ne pas tomber dans ce piège du fanatisme aveugle (pléonasme) est de rester ouvert à d’autres modes de pensée différents, sans pour autant y adhérer, en restant à leur écoute pour en comprendre le fonctionnement et peut-être y puiser la « substantifique moelle ». En effet, si cela est pensé et suivi, il existe sûrement en son sein quelque chose de positif capable de rendre l’homme meilleur (ma théorie du surfeur, bientôt disponible sur ESRA).
« L'ouverture d'esprit n'est pas une opération chirurgicale. »

~Pantécadon~ le 04-02-2011 à 12:57
 
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